L’information est tombée ce weekend : la filière cybersécurité du groupe Atos a un nouveau candidat à son rachat.
C’est un feuilleton qui risque de durer. Depuis juin 2022 et la mise en place du plan de transformation annoncé par Rodolphe Belmer, le groupe Atos peine à trouver chaussure à son pied pour la reprise d’Evidian, l’entité dédié aux activité de big data, de serveurs haute performance, de supercalculateurs et de cybersécurité estimée à 7 milliards d’euros. Pour rappel, le plan visait à séparer l’activité d’Atos en deux entités. La première, Evidian donc, et la seconde axée sur les activités historiques d’infogérance.
Depuis, Thales s’est finalement désisté, One Point a vu son offre refusée et Airbus n’arrive pas à convaincre. Ce weekend, le conseil d’administration d’Atos a été informé de l’intérêt porté par Astek, un groupe français indépendant spécialisé en ingénierie, en conseil en technologie et en système d’information, créé en 1988 par Jean-Luc Bernard. Selon le JDD, « un petit groupe de « patriotes », comme ils se présentent, tous polytechniciens, pilotent depuis plusieurs semaines, la candidature d’Astek ».
