Les entreprises maintiennent leur dynamisme en termes de recrutement : 91 % d’entre elles ont recruté de nouveaux collaborateurs en 2021, et 90 % en ont l’intention en 2022, principalement en CDI (61 %), selon Hays, qui vient de publier son étude de rémunération nationale 2022.
« Malgré les premiers signes de reprise économique, la crise a laissé des traces et la tendance reste globalement à la stagnation des salaires, sauf dans certains secteurs où la pénurie des compétences s’est encore vue renforcée » explique Oualid Hathroubi, directeur Hays Paris. Et l’un de ces secteurs est l’IT tout particulièrement « à suivre cette année, alors que les difficultés de recrutement persistent ».
Dans son focus intitulé « Technology Recruitement », le rapport est en effet explicite : « Face à la pénurie de compétences, il arrive souvent que les entreprises proposent une rémunération supérieure à celles normalement pratiquées aux experts aux compétences rares, afin de les attirer et devancer la concurrence ». C’est en particulier le cas dans l’architecture SI (fonctionnelle ou technique) ou du Big Data avec les profils de data analysts. Idem pour les développeurs.
Ces derniers font d’ailleurs partie avec les techniciens support et les ingénieurs data des 3 métiers les plus sollictés, tandis que les ingénieurs cybersécurité, développeurs Java et ingénieurs DevOps forment le top 3 de ceux en tension.
Jeunes diplômés ou talents plus expérimentés, les salaires suivent : 35 KE annuels a minima pour un jeune ingénieur par exemple, jusqu’à 80 KE pour un data analyst et même 110 KE pour un architecte fonctionnel, possédant plus de 8 ans d’expérience.
Notez que chez les ESN, les développeurs web, chefs de projet digital et ingénieurs logiciels sont les métiers les plus sollicités.
