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Verticalisation

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Lawson, par exemple, vient de verticaliser son offre. Chez Microsoft, justement, on a aussi récemment annoncé l'acquisition de solutions Dynamics AX verticalisées auprès de quatre de ses partenaires intégrateurs, dans trois domaines métier : production manufacturière, services et distribution. La firme de Redmond a racheté la propriété intellectuelle de ces technologies à ses partenaires intégrateurs, qui poursuivent par ailleurs leur rôle d'intégrateur.

« Les solutions de gestion correspondent toutes à un périmètre fonctionnel standard et font ce qu'elles doivent, aujourd'hui », confirme Nicolas Deladeriere, directeur de la relation clients PME chez Prodware. « On n'est plus comme il y a 20 ans à rechercher la solution proposant les meilleures fonctionnalités. Aujourd'hui, les patrons de PME ont besoin d'une solution globale, qui leur fournisse tous les outils nécessaires  la gestion de leur activité sans qu'il ait à s'en soucier. »

Premier intégrateur Microsoft Dynamics en France et sans doute au monde, Prodware intègre également et par ailleurs les produits de Sage et de Divalto. L'entreprise accueille la verticalisation de Dynamics AX plutôt avec bienveillance, même si elle propose aussi des solutions verticalisées par elle-même sur des domaines bien particuliers, comme la pharmacie, l'aéronautique ou encore le secteur viticole. « Nous avons été parmi les premiers à parler de verticalisation en environnement Microsoft, il y a quelques années, et à être référencés sur des domaines métier poussés », explique Nicolas Deladeriere. « Microsoft cherche depuis longtemps à réunifier tous ses ERP dans une philosophie d'oud'ouverture et de développement avec des outils standard et considère que le métier des intégrateurs comme Prodware est de parler métier avec leurs clients. Par ailleurs, il est clair que l'éditeur a aussi profité du travail de fond réalisé par ses intégrateurs pour servir sa stratégie. Au final, cette verticalisation va beaucoup nous aider parce que plus ils iront dans cette direction, plus nous aurons de facilité à verticaliser les solutions et à nous concentrer sur notre métier, qui n'est pas de faire du développement et de la technique pour la technique. »