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Semaine du Numérique et des Sciences Informatiques : il faut « sonner la mobilisation générale » selon Mehdi Houas, de Talan

Organisée par un collectif d’organisations de l’écosystème numérique et éducatif initié par l’association Talents du numérique, cette initiative se déroulera du 4 au 9 décembre prochains. Son objectif ? Créer des vocations chez les plus jeunes. Marrainé par la présidente de la Fondation Femmes@Numérique, Elisabeth Moreno, l’évènement bénéficie déjà du soutien de trois sponsors de poids : EDF, Talan et Capgemini.

Afin de mettre en lumière les formations et les métiers du numérique et de l’informatique, de les démystifier et d’en casser les stéréotypes, plus d’une centaine d’événements gratuits sont déjà prévus partout en France et/ou à distance à l’intention des élèves de collège et lycée, de leurs professeurs et de leurs parents : ateliers d’initiation à la programmation, escape games sur la cybersécurité, démonstration d’un système d’IA générative multimodale, visite de datacenter, découverte des projets menés en spécialité NSI au lycée, présentation des études supérieures pour faire carrière dans le numérique, sensibilisation à la mixité dans les métiers de l’informatique…

EDF veut susciter de nouvelles vocations

Marrainé par la présidente de la Fondation Femmes@Numérique, Elisabeth Moreno, l’évènement, qui remplace la Journée nationale des NSI, bénéficie déjà du soutien de trois sponsors de poids : EDF, Talan et Capgemini. Paran Ossia, responsable Coordination RH de la filière SI Télécom et Numérique chez EDF, explique la raison de l’implication d’EDF dans cette opération. « Le secteur de l’énergie vit de profondes évolution, technologiques, réglementaires, sécuritaires, sociétales… et le groupe EDF se transforme pour les accompagner, se développe au travers des opportunités et s’organise pour répondre aux attentes de plus en plus exigeantes de ses parties prenantes et de ses salariés. Le numérique et les systèmes d’information sont indispensables à la réalisation de cette stratégie, dans la mesure où ils sont au cœur de la performance et de la transformation des métiers du groupe. Ainsi, pour répondre à ces attentes, la filière SI du groupe ambitionne de faire du système d’information un levier essentiel de performance, de transformation, de compétitivité et de différenciation au service des métiers d’EDF. Pour y parvenir, elle doit identifier des compétences clés à internaliser. L’internalisation et le renouvellement des compétences sur le long terme nécessitent de l’anticipation. Faire connaître les métiers du numérique et susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes filles et garçons est un enjeu important sur le long terme pour la filière SI et Numérique d’EDF. Soutenir cette opération est donc en parfaite cohérence avec notre stratégie d’attractivité des compétences et de mixité ».

Pour Talan, des métiers d’avenir qui ne s’adressent pas qu’aux ingénieurs

« Le recrutement est aujourd’hui ressenti comme le problème numéro 1 des entreprises qui évoluent dans le numérique. Or la croissance des prochaines années va venir de ce secteur d’activité et, pour pouvoir en profiter, il nous faut une population formée à ces nouveaux usages, explique de son côté Mehdi Houas, président de l’association Talents du numérique, fondateur et président du groupe Talan. Il est important de sonner la mobilisation générale, d’inviter toutes les jeunes filles et les jeunes garçons à s’intéresser à ces métiers d’avenir qui ne sont pas uniquement destinés aux ingénieurs ».

En effet, il est fréquent que les jeunes, leurs parents et leur professeurs ne saisissent pas pleinement la réalité des métiers du numérique, qui pourtant impactent constamment la vie quotidienne. « Les parents sont souvent démunis face à l’orientation de leurs enfants et face à ces métiers pour eux très abstraits et ils se demandent ce que va faire leur enfant plus tard s’ils l’orientent vers des formations dans l’informatique, souligne de son côté Florence Réal, directrice du recrutement chez Talan. Il est cependant normal de ne pas voir de lien entre ce qu’on va apprendre et le métier qu’on exercera demain, puisque certains métiers du numérique n’existent pas encore aujourd’hui ».  

 

Patricia Dreidemy