Accueil Formation Le CRIP demande à ses membres d’accueillir en stage 3 500 jeunes...

Le CRIP demande à ses membres d’accueillir en stage 3 500 jeunes filles de 3eme

Le CRIP, important groupement de 13 000 membres de directions informatiques en France, lance cette initiative pour sensibiliser les jeunes filles à leurs métiers.

Féminiser les effectifs dans l’IT et combler la pénurie des talents dans le secteur, le CRIP a un double objectif.
« Les membres du CRIP constatent et déplorent une pénurie croissante de compétences pour un secteur qui, pourtant, recrute énormément. Outre la réelle tension que connait le secteur, ils notent que seulement 15 % des femmes ayant suivi une formation portant sur les systèmes d’information travaillent effectivement sur ce sect eur technique après l’obtention de leur diplôme.« , constate le CRIP. « Par ailleurs, 28% des élèves ingénieurs sont des filles et seulement 16 % étudient dans le numérique (source : baromètre CGE et Femmes@Numérique). Dans l’univers professionnel, 30% des femmes travaillent dans le secteur numérique mais pas plus de 15 % travaillent dans des fonctions techniques (source Femmes@Numérique)« , déplore-t-il.

Sachant que l’éloignement des femmes aux métiers liés aux systèmes d’information débute dès le collège, le CRIP propose donc de mettre en relation, via ces stages, des jeunes femmes avec des personnalités inspirantes en entreprise.Il s’agit de mener une double sensibilisation, d’abord des jeunes filles pour qu’elles voient les enjeux, les intérêts et opportunités d’une carrière dans ce domaine, ensuite des entreprises pour qu’elles adaptent leur façon d’intégrer les talents.

L’action est menée en partenariat avec Femmes@Numérique, une fédération d’acteurs privés, publics et associatifs. « Il est impératif de penser la sensibilisation aux enjeux et aux débouchées des filières numériques dès les 1ères étapes d’orientation et le stage de troisième est l’outil parfait pour rapprocher les filles des entreprises à la recherche de leurs futurs talents », a ainsi déclaré Peggy Vicomte, déléguée générale Femmes@Numérique.