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Les outils FinOps pilotent les coûts

> Acteur majeur des solutions FinOps, CloudHealth Technologies a été racheté par VMware en 2018. L'éditeur propose sa solution pour les grands hyperscalers du Cloud mais aussi une édition pour les architectures hybrides intégrant les coûts issus de vSphere.

La montée en puissance du Cloud dans le système d’information s’accompagne de l’accroissement parfois explosif du montant des factures. Les solutions FinOps apparaissent comme un moyen pour contrôler et optimiser une dépense IT en train de glisser vers le Cloud.

 

 

La complexité des factures envoyées par les fournisseurs Cloud aux DSI est devenue légendaire. Si le recours à des solutions de Cost Management a longtemps été jugé comme bien trop coûteux par les DSI français, la montée en puissance du multicloud rend l’approche “Excel” de plus en plus intenable. Même à petite échelle, analyser les factures Cloud est complexe. Et certaines entreprises souhaitent aussi disposer de leurs moyens techniques pour vérifier la consommation de ressources qui leur est facturée par leurs fournisseurs Cloud et tenter d’optimiser cette consommation en fonction de leur coût effectif. FinOps est né.

Les principaux cas d’usage consistent à débusquer les ressources facturées mais pas réellement utilisées, repérer les instances dont la puissance est trop importante par rapport aux besoins réels de l’application, un “right sizing” qui est une source de ROI très important si on en croit les éditeurs. Ces outils peuvent recommander les instances à déployer, notamment guider les Ops dans l’achat d’instances réservées dont les coûts sont bien inférieurs à ceux des instances classiques. L’intégration avec un gestionnaire ITSM de type ServiceNow permet d’automatiser en partie les workflows de “change request”. Dans cette démarche, les outils FinOps doivent suivre les nouvelles pratiques IT et notamment le recours de plus en plus fréquent aux conteneurs logiciels et évaluer le coût de chaque conteneur porté par un cluster Kubernetes dans le Cloud.

L’intégration des applications SaaS

Autre tendance forte dans les démarches FinOps, l’intégration des applications SaaS. C’est notamment la position de Flexera Software. L’éditeur venu du monde du SAM (Software Assets Management) s’est imposé comme un acteur majeur des CMP avec l’acquisition de RightScale en 2018. Depuis, l’éditeur a intégré ses offres au sein d’une même plateforme de Cloud management, Flexera One. François Maufrais, Principal Solution Engineer chez Flexera Software, souligne le positionnement de l’éditeur sur ce marché des solutions FinOps avec la priorité donnée aux automatisations : « Définir des règles de gouvernance, c’est bien, mais les exécuter au niveau opérationnel, c’est mieux ! L’aspect “opérations” de FinOps est souvent oublié or nous aidons les entreprises à mettre en place des automatisations pour, par exemple, tracker le stockage orphelin, ces espaces de stockage Cloud qui ne sont plus utilisés, mais qui sont tout de même facturés. » Cette bibliothèque de règles est commune à l’ensemble de la plateforme Flexera One. Un client qui souscrit à la gestion des applications SaaS va bénéficier de ces automatisations et va ainsi avoir une règle qui va analyser ses 1 500 abonnements Salesforce pour trouver ceux qui ne sont plus utilisés et les supprimer ou les réallouer à d’autres utilisateurs.