Accueil Jusqu'où une entreprise peut-elle faire confiance à son hébergeur ?

Jusqu'où une entreprise peut-elle faire confiance à son hébergeur ?

Un hébergeur est naturellement responsable de l'infrastructure qu'il met à disposition de ses clients. Tant d'un point de vue fiabilité des services qu'en termes de sécurité. Mais ces mêmes responsabilités s'arrêtent aux limites des parties applicatives dès qu'il s'agit des modes dédié et privé.

Pour Jean-Baptiste Favre, Directeur Administration et Systèmes chez Amen France, Les principaux problèmes rencontrés sur Internet sont des failles de sécurité sur les sites qui permettent le spam ou les attaques à grande échelle que sont les DDoS, (Distributed Denial of Service). “Notre rôle est de surveiller l’ensemble de l’infrastructure. Côté réseau, on suit de près le trafic pour détecter une anomalie. Les administrateurs système et réseau sont continuellement présents sur nos sites. 24/24 et 7/7pour détecter les attaques et trouver les meilleures solutions pour contrer ou atténuer leurs effets Chez nous, le rôle du RSSI, Responsable Sécurité du Système d’Information, est plutôt orienté gestion de risques alors que le directeur administration- système est en charge de l’aspect protection au niveau physique de l’infrastructure. Seule la partie réseau est intégralement sous la responsabilité de l’équipe informatique comme tout ce qui est, totalement ou en partie, mutualisé ainsi que toutes les machines qui supportent les serveurs (anti-virus, anti-spam, load balancing pour une performance optimale …). En revanche, les serveurs dédiés et leurs contenus restent sous la responsabilité des entreprises. D’ailleurs si l’estimation du risque devient très élevée, on est parfois obligé de “couper” certains de ces serveurs quand l’administration de ces derniers laisse à désirer. Sinon nous pratiquons des audits de manière régulière en même temps que nous assurons une veille technologique permanente car les hébergeurs sont particulièrement exposés aux attaques et notamment aux nouvelles menaces.”