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Hybridation du travail : il n’y aurait pas de modèle qui s’impose

Si l’hybridation du travail s’installe, il semble que les modalités et les conséquences soient très différentes d’une entreprise à une autre. 

Vaste étude que celle que vient de révéler Lecko, fournisseur d’une plateforme en ligne de conduite de changement orientée data. Elle s’appuie sur une enquête de YouGov en janvier 2022 auprès d’un panel représentatif de 1 007 salariés travaillant dans des entreprises de plus de 500 employés, sur l’analyse des pratiques de travail auprès de 30 000 collaborateurs d’entreprises de plus de 1 000 employés dans l’industrie, les services et l’administration ainsi que sur l’étude de 55 solutions de communication et collaboration d’entreprises.

Si 40 % des salariés travaillant dans une entreprise de plus de 500 employés peuvent télétravailler, ils ne bénéficient pas de la même souplesse d’organisation : 27 % d’entre eux suivent l’organisation définie par leur entreprise quand autant sont totalement libres de leur agenda. Les possibilités de télétravail varient également de 1 à 5 jours par semaine ; il n’y aurait donc pas de modèle qui s’impose. La flexibilité apportée aux collaborateurs limite la synchronisation dans les bureaux. 

Baisse de l’usage des Digital Workplace

L’enquête sur le panel représentatif montre que les usages ont progressé plus rapidement en 2021. Même si le mail reste le principal outil de collaboration pour 60 % des collaborateurs, il a reculé de 6 points par rapport à 2020. Les espaces collaboratifs et messageries d’équipes représentent 55 % des réponses et constituent la plus forte progression. La surprise vient de la baisse de l’usage des Digital Workplace (de 29 % en 2021 à 7 % cette année). Beaucoup sont en fait de simples intranets ou portails d’accès et n’ont pas été accompagnés d’un travail de ventilation du flux de travail vers les espaces de collaboration.

Reste que l’enchaînement des visioconférences et les sollicitations continues sont des nouveaux facteurs de fatigue professionnelle. 72 % des répondants pensent que questionner l’efficacité en réunion est une priorité pour améliorer la qualité de leur travail. La Qualité de Vie au Travail est amenée à prendre en compte ces nouvelles nuisances.