Accueil Dématérialisation Carnet de santé numérique : une très lente avancée…

Carnet de santé numérique : une très lente avancée…

dossier médical partagé
carnet de santé numérique

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a ironisé lundi 21 novembre sur la laborieuse mise en place du dossier médical partagé (DMP), sorte de carnet de santé numérique, évoquant « un objet encore souterrain mais qui avance« , lors du congrès de l’Ordre des pharmaciens.

« Le dossier médical partagé, c’est un objet encore souterrain mais qui avance, c’est (…) une taupe peut-être, mais j’espère que les petits monticules seront plus élégants que ceux qu’il y a dans nos jardins« , a-t-elle déclaré devant les pharmaciens réunis en Congrès à Paris. « C’est une si ancienne affaire, un projet qui a tant d’années, qu’au fond, ce qui est de mise, c’est de la méfiance et de la distance et c’est pour tenter de casser cette méfiance et cette distance que j’ai confié la responsabilité de ce dossier médical partagé à l’Assurance maladie et non plus à l’administration« , a poursuivi la ministre.

Le dossier du DMP, un carnet de santé informatisé et sécurisé, accessible sur internet, à l’origine entre les mains de l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip) sous le nom de dossier médical personnel, a été finalement confié après plus de dix ans d’atermoiements coûteux à l’Assurance maladie fin 2015. Il devrait contenir notamment les vaccinations, les traitements et examens médicaux  des patients, selon un décret publié en juillet dernier.

La généralisation du dossier médical partagé, auparavant nommé dossier médical personnel, est prévue pour 2017. Pour obtenir plus d’informations sur le sujet, accédez au décret qui précise les conditions d’application du DMP.

La ministre a en outre annoncé qu’elle pourrait « très prochainement » signer l’arrêté relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments, « la Commission européenne n’ayant soulevé aucune objection ni aucune remarque« , a-t-elle rapporté. Ce texte doit permettre de « sécuriser chaque étape de dispensation: de l’analyse pharmaceutique d’une ordonnance à la rédaction d’une opinion quand un problème est identifié pouvant mettre en jeu la sécurité ou l’efficacité d’un médicament« , a-t-elle détaillé.

 

Auteur : La Rédaction avec AFP