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IBM est très actif dans l'Open source

“Il faut distinguer l’Open source, Linux et les standards ouverts. Nous travaillons sur les standards ouverts depuis 1999. Il ne faut pas bloquer les utilisateurs sur une technologie IBM. Nous-mêmes nous devons nous intégrer aux applications” précise d’emblée Michel Lara, Developer Community Evangelist. L’objectif d’IBM est d’utiliser des standards indépendants des éditeurs, d’intégrer des outils ouverts dans les solutions maison, à l’image du serveur web Apache dans WebSphere, à la place du serveur web IBM. Pour l’éditeur, les briques de base n’ont plus de raison d’être développées en interne. Le meilleur exemple est Eclipse qui sert de fondation technique à de nombreux logiciels IBM. L’enjeu de la marque est d’apporter de la valeur ajoutée à ces briques Open source. Et cela passe par une participation active d’IBM dans les projets ouverts. “On contribue beaucoup. Il faut les pérenniser” poursuit Michel Lara. Car d’une certaine manière, IBM est pris au piège et il ne faut pas que les projets open source utilisés cessent d’exister. C’est pour cela que l’éditeur participe activement à de nombreux projets. Ainsi dans le noyau Linux (utilisé par les distributions GNU Linux), IBM contribue à hauteur de 8 % des rajouts et modifications du noyau ! Dans OpenOffice, pas moins de 35 développeurs IBM développent la suite bureautique. Comme IBM veut être “agnostique” sur le système Linux, il ne possède pas de distribution à son nom mais supporte pleinement Novell, partenaire stratégique de l’éditeur, mais aussi Red Hat et désormais Ubuntu, la distribution en vogue. Novell garde une place à part avec plusieurs accords stratégiques et surtout un investissement en 2004 d’IBM dans Novell de 50 millions de dollars.