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Gérer les points chauds

En fait, le plus grand frein au niveau du datacenter reste organisationnel : “la production est souvent définie, rythmée par des applications existantes aux processus immuables. Or, en trois ans, les technologies ont beaucoup évolué. On peut monter à 70 VM par serveur physique à présent. Mais, en pratique, l’entreprise dépasse rarement les dix VM par serveur”, illustre-t-il. En concentrant plusieurs centaines de machines virtuelles dans un même rack, le SI d’entreprise pourrait fonctionner avec dix fois moins d’équipements physiques qu’aujourd’hui. En fait, un serveur sollicité à 5% consomme 70% de son énergie nominale. Et, au-delà de 95% d’utilisation, il surchauffe. Son point optimal au niveau du rapport énergie consommée par CPU se situe autour de 80% d’utilisation. L’objectif actuel du datacenter consiste donc à amener tous les serveurs à leur niveau de charge optimal, en permanence. Pour cela, on va regrouper des applications sur quelques plateformes seulement. “C’est la promesse du cloud computing. L’entreprise tente de refaire, sur un cloud privé, ce qu’Amazon a fait en diminuant sa consommation d’énergie”, résume Olivier Seznec.