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Manque de transparence

A contrario, un certain manque de transparence de la part de l'éditeur peut parfois venir troubler le jeu et ajouter à la confusion : « nous avons du mal à échanger sur les prix et les tarifs parce que nous sommes tous soumis à des clauses de confidentialité » note Jean-Jacques Camps, DSI de l'activité ingénierie d'un grand groupe industriel et président de l'AUFO (Association des Utilisateurs Francophones d'Oracle, un club financièrement entièrement indépendant de l'éditeur). « Les contrats de licence dépendent souvent de l'historique de chaque société cliente et de la politique tarifaire appliquée au moment de la signature. Il n'y a pas de règle générale et c'est un peu un maquis à comprendre, même pour eux en interne ».

Autrement dit, les adhérents de l'AUFO ne savent généralement pas à quelle sauce sont mangés leurs voisins, ce qui ne simplifie certes pas les relations, même si Jean-Jacques Camps précise que « nos relations avec Oracle sont bonnes. Nous discutons avec eux en bonne intelligence, même si nous avons parfois des difficultés parce que les priorités d'Oracle n'évoluent pas au même rythme que celles d'un club utilisateur et que les interlocuteurs des entreprises utilisatrices changent fréquemment ». Il y a bien eu des tentatives de dé-tarification, notamment dans une initiative commune avec le Cigref. « Cela avait bien commencé mais je pense que Oracle Corp. a opposé un blocage à la filiale française pour lever la clause de confidentialité pour les membres de l'AUFO, qui nous aurait permis de travailler efficacement là dessus ».