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Onepoint refait surface dans le dossier Atos

Le Français Onepoint dit détenir dorénavant 9,9 % du capital d’Atos. En septembre 2022, il avait annoncé vouloir racheter les métiers les plus prometteurs d’Atos (cyber, big data et supercalculateurs).

« Atos a pris note de l’annonce faite par Onepoint, une société française reconnue dans le domaine de la transformation numérique, en tant que nouvel investisseur de référence d’Atos. Nous saluons l’arrivée de Onepoint et envisageons d’entamer un dialogue constructif avec elle, comme avec tous les autres actionnaires du Groupe, dans le meilleur intérêt de toutes nos parties prenantes », a déclaré Atos suite aux déclaration de Onepoint.

Le 1er novembre, Onepoint envoyait un communiqué de presse indiquant détenir 9,9 % du capital d’Atos. « Onepoint a franchi à la hausse, le 26 octobre 2023, le seuil de 5 % du capital d’Atos et détient à ce jour 9,9 % du capital et 9,9 % des droits de vote de la société », y précise-t-il. « Cette prise de participation intervient dans le cadre du projet de réorganisation en cours de la société, et de sa nouvelle gouvernance, et conforte la dimension stratégique des activités d’Atos. »

Devenu en un peu plus de 20 ans un acteur important du conseil et de la tech, Onepoint compte plus de 3 300 talents en France (Paris, Bordeaux, Nantes, Toulouse, Lyon, Rennes et Aix-en-Provence) et dans le monde (Canada, Belgique, Australie, Malaisie et Singapour). Son chiffre d’affaires a été multiplié par dix en 10 ans, se montant à près de 500 millions d’euros. L’entreprise a pour ambition d’atteindre le milliard d’euros d’ici 4 ans.

En septembre 2022, l’entreprise proposait de racheter, associée au fonds d’investissement anglo-saxon ICG, pour 4,2 milliards d’euros les métiers les plus prometteurs d’Atos (cyber, big data et supercalculateurs). Le fleuron Français a pour projet la scission de ses activités en deux : Eviden et Tech Foundations pour l’activité historique d’infogérance, cette dernière devant être vendue au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, une vente retardée, et à l’origine de débats politiques, au nom de la souveraineté.