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Microsoft actualisera en octobre 2022 ses conditions d’externalisation et d’hébergement

Nicole Dezen, la vice-présidente Global Partner Solutions (GPS) de Microsoft, a annoncé le 29 août sur son blog des modifications dans les conditions d’externalisation et d’hébergement de l’éditeur. Un nouveau dispositif de virtualisation et de licence, plus flexible, aidera ses clients à élargir leur choix en matière d’externalisation, y compris avec des fournisseurs d’infrastructure cloud tiers. Windows Server est concerné avec une licence par cœur virtuel.

En réponse aux demandes de ses clients et revendeurs, Microsoft actualisera le 1er octobre 2022 ses conditions d’externalisation et d’hébergement. Ces futurs changements font aussi suite à l’annonce du 18 mai de Brad Smith, son président, qui déclare vouloir offrir une concurrence plus loyale aux fournisseurs de clouds européens et éviter ainsi d’éventuelles poursuites.

L’éditeur introduira de nouveaux scénarios leur permettant à ses revendeurs et clients d’acheter ses licences et d’exécuter des charges de travail, y compris avec chez des fournisseurs d’infrastructure cloud tiers. Selon Nicole Dezen, la vice-présidente Global Partner Solutions (GPS) de Microsoft, « Les clients bénéficieront de droits d’utilisation étendus afin d’exécuter leurs logiciels, y compris Windows 11, sur les serveurs multitenant des hébergeurs. Ils pourront aussi obtenir plus facilement des licences pour les machines virtuelles Windows Server ».

Les clients pourront héberger leurs logiciels Microsoft sur l’infrastructure de leurs partenaires

Effectivement, autre nouveauté majeure, les clients pourront héberger leurs logiciels Microsoft sur l’infrastructure de leurs partenaires. En effet, l’éditeur souhaite qu’ils puissent exécuter ses logiciels là où ils préfèrent. Il permettra donc à ses revendeurs de créer des solutions hébergées et des offres de bureau et de serveur hébergées plus rapidement.

Pour ceux qui proposent l’externalisation d’infrastructures IT, Microsoft leur offre désormais la possibilité d’héberger les logiciels des clients sur des configurations matérielles plus flexibles. Quant aux hébergeurs qui vendent de l’hébergement avec licence incluse, tel que Windows Server dans le cadre de contrats de licence de fournisseur de services (SPLA), l’éditeur autorise leurs clients à installer des produits sous licence comme SQL Server, Microsoft 365 Apps, etc, sur leurs solutions hébergées. Le programme Cloud Solution Provider (CSP) disposera aussi d’une nouvelle option permettant aux revendeurs de vendre plus efficacement les solutions hébergées de Microsoft aux clients qui veulent aussi des licences, ou à ceux qui ont déjà une licence.

Nicole Dezen reconnaît que toutes « Ces modifications aujourd’hui font suite à l’annonce faite le 18 mai d’une nouvelle initiative visant à soutenir les fournisseurs de clouds européens, où nous avons affirmé notre engagement à apporter ces changements aux conditions de licence et au programme de partenariat de Microsoft. Ces changements seront applicables dans le monde entier ».

Un dispositif de virtualisation plus flexible, y compris pour Windows Server, afin d’élargir le choix en matière d’externalisation

Microsoft introduira également en octobre un dispositif de virtualisation plus flexible pour les clients afin d’élargir leur choix en matière d’externalisation. Dans ce cadre, les clients disposant de licences d’assurance logicielle ou d’abonnement pourront, selon l’éditeur, « utiliser leurs propres logiciels sous licence pour créer et/ou installer des solutions et les exécuter sur n’importe quelle infrastructure d’externalisation dédiée ou partagée. A l’exception des fournisseurs répertoriés par Microsoft tels que Alibaba, Amazon Web Services et Google ».

L’introduction d’une nouvelle licence pour le noyau virtuel de Windows Server qui est compatible avec l’externalisation de serveurs partagés est une autre modification significative des offres de Microsoft. Aujourd’hui, Windows Server est vendu avec une licence par cœur physique, ce qui signifie que les clients doivent avoir accès au matériel du serveur physique pour s’assurer qu’ils ont suffisamment de licences Windows Server pour couvrir tous les cœurs physiques de la machine.

Avec l’option de licence par cœur virtuel, les clients peuvent acheter des licences Windows Server en fonction du nombre de cœurs virtuels qu’ils utilisent dans les machines virtuelles, « ce qui facilite la concession de licences Windows Server en cas de virtualisation ou d’externalisation » précise Microsoft. « Ce changement aidera les fournisseurs Cloud à attirer les clients ayant des charges de travail Windows Server existantes en leur permettant de les déplacer de leurs serveurs sur site vers le cloud » de Microsoft.

Microsoft a aussi décidé de simplifier l’octroi de licences et d’élargir la gamme de produits qui peuvent être proposés aux clients à un prix fixe pour des durées plus longues. Nous reviendrons ultérieurement plus en détail sur les autres modifications qu’introduira l’éditeur dans le nouveau modèle de vente de ses licences par ses revendeurs, dont celles concernant ses programmes Cloud Solution Provider (CSP) et SPLA.