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Le Syndicat des TPE-PME du Numérique passe dans le giron de Numeum qui compte « recruter » plus largement

18 mois après la fusion de Syntec Numérique et de Tech In France qui a donné naissance à Numeum, l’organisation qui regroupe les entreprises du numérique vient de faire rentrer en son sein le Syndicat des TPE-PME du Numérique (ex-Cinov Numérique).

Godefroy de Bentzmann

« Nous avons toujours eu de bonnes relations avec le Syndicat des TPE-PME du Numérique », expose Godefroy de Bentzmann ce jeudi 15 décembre lors d’une conférence de presse consacrée aux résultats du second trimestre du secteur.

Le coprésident de Numeum explique que de nombreux « actions et chantiers » des deux organisatons étaient « identiques », et de fait, « se dupliquaient ».
Cette fusion est née de la volonté « de se consolider autour du numérique, c’est le sens de l’histoire, pour former une organisation puissante », ajoute Véronique Torner, vice-présidente en charge du numérique responsable de Numeum. 

Numeum représente 85 % du chiffre d’affaires total du secteur

Numeum rassemble de fait aujourd’hui 2 500 entreprises et représente 85 % du chiffre d’affaires total du secteur du numérique en France. Il a désormais encore plus de poids chez les petites entreprises et en régions, terrain de jeu de l’ex-Cinov. Et pour le démontrer, « le Syndicat des TPE-PME du Numérique va porter une nouvelle commission nommée ITPME (ndlr : pour Indépendants, TPE et PME) », ainsi que le précise Godefroy de Bentzmann. A sa tête, l’ancien président du Syndicat, Renaud Tisserant, et l’entrée de deux administrateurs au conseil d’administration de Numeum : Armony Altinier ex-administratrice du syndicat, et Alain Assouline, prédécesseur de Renaud Tisserant.

Véronique Torner, Alter Way

Numeum compte recruter plus largement, « engager une dynamique pour être plus fort », selon les mots de Véronique Torner. Godefroy de Bentzmann évoque « les clusters » et « les clubs de régions qui sont nés par le besoin mais qui manquent d’impact. » Qu’il s’agisse d’enjeux de compétences ou de réglementations… « on gagnerait à se rapprocher », soutient-il.

Numeum compte bien montrer encore davantage son poids dans le PIB et l’emploi en France où il a généré plus de 35 000 emplois nets en 2022. « Il faut tirer plus de valeur. Allons la chercher.»