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SolarWinds MSP, une entité de Solarwinds, victime récemment de l’une des cyberattaques les plus importantes de l’histoire américaine, devient N-able

L’entité SolarWinds MSP, spin-off de Solarwinds – rappelons que SolarWinds a été victime de l’une des cyberattaques les plus importantes de l’histoire américaine – change de nom pour N-able.

L’image du Texan SolarWinds a souffert. En cause, le récent piratage de la société qui a touché les clients de sa chaîne logicielle, parmi lesquels de nombreuses institutions gouvernementales critiques, dont le département de la sécurité intérieur américain. Cette attaque de virus sur son logiciel Orion fut l’une des cyberattaques les plus importantes de l’histoire américaine.

SolarWinds MSP, qui propose des offres intégrées pour les MSP (fournisseurs de services gérés) avec des solutions de sécurité, d’automatisation, de sauvegarde et restauration, se débarrasse de ce nom et devient N-able, alors que le groupe étudie depuis l’an dernier une scission de son entité ITOM et MSP. « N-able s’inscrit dans la continuité de nos valeurs, qui sont d’offrir les performances, la protection et l’accompagnement nécessaires pour vous aider à faire progresser vos clients et votre entreprise », indique le groupe qui fait une campagne de promotion pour expliquer son changement de nom. « Nous sommes impatients d’ouvrir ce nouveau chapitre avec vous », ajoute-t-il, précisant avoir augmenté ses investissements dans la R&D, la sécurité et le développement de partenaires à l’échelle mondiale.

Au menu également, un nouveau site Web, des mises à jour de produits, de nouvelles ressources et des programmes de partenariat avancés. Le groupe compte aussi renforcer ses équipes à travers le monde.

Le directeur de Microsoft Brad Smith avait qualifié à l’époque l’attaque de SolarWindws de la « plus sophistiquée et importante que le monde ait jamais vu ». Des malwares avaient exploités des failles dans la nouvelle version d’Orion, un important logiciel de cyber défense des réseaux installé par au moins 17 000 grandes sociétés dans le monde, mais principalement aux Etats-Unis. L’affaire avait été révélée en décembre 2020, mais aurait débuté en mars 2020.