Après avoir signé la charte de l’Institut du Numérique Responsable, la GEN confirme ainsi ses engagements de faire du numérique un outil de création de nouvelles valeurs durables, plus respectueuses de l’environnement et plus éthiques.
« La Grande Ecole du Numérique s’est engagée dans une démarche de numérique responsable en février 2023, après validation par son assemblée générale, explique Antoine Rousseau, directeur administratif et financier de la GEN, à Emplois Numériques. Le label est attribué par l’Institut du Numérique Responsable à des organismes qui s’engagent dans une démarche visant à réduire l’impact du numérique. Pour l’obtenir, l’organisme doit sensibiliser et former ses salariés, être audité par un cabinet indépendant et obtenir au moins 300 points pour le niveau 1 et 600 points pour le niveau 2 de labellisation. Enfin, il doit définir un plan d’action et de progrès pour les deux années à venir ».
L’audit porte sur un référentiel de quatre axes construits notamment par l’INR et le ministère de la Transition écologique : stratégie et gouvernance, soutien à la stratégie numérique responsable, cycle de vie des outils et services numériques et extension de la démarche. « La GEN est probablement l’un des plus petits organismes adhérents du secteur public labellisé par l’INR, souligne Antoine Rousseau. Cependant, son positionnement au sein de l’écosystème du numérique avec 320 formations labellisées GEN et plus de 40 000 apprenants formés depuis 6 ans lui permet d’être un acteur engagé et actif ».
Au cours du deuxième trimestre, la GEN a mené plusieurs actions. « Nous avons sensibilisé tous les salariés qui ont préparé le certificat de connaissance du numérique responsable de l’INR. Nous avons aussi présenté notre démarche sur les réseaux sociaux et au sein de notre réseau d’organismes labellisés GEN au cours de deux webinaires, organisés en partenariat avec l’agence Lucie. Enfin, nous avons préparé et passé la labellisation et formalisé notre plan d’action », détaille Antoine Rousseau.
Vers un SI écoresponsable
Dans l’avenir, la GEN prévoit deux types d’actions. En interne, elle va poursuivre la sensibilisation des salariés au travers d’ateliers (fresque du numérique… ), mesurer puis réduire l’empreinte carbone de son système d’information (site Internet, parc informatique utilisé, stockage de données, CRM et autres logiciels métiers), et participer aux actions interministérielles : « clean-up day », choix d’outils « open source » quand c’est possible…
« En externe, nous allons proposer des actions de sensibilisation à destination des organismes labellisé GEN et des apprenants actuels et anciens, déclare Antoine Rousseau. Et également participer avec 39 autres partenaires au projet de mise en place d’un data space européen de mutualisation de données sur l’emploi, la formation et les compétences dans le numérique. Enfin, nous allons contribuer aux ateliers et débats de l’Institut du Numérique Responsable ».
Dans cet objectif, la GEN prévoit de faire voter à sa gouvernance un plan d’action qui intègrera cette dimension de numérique responsable à destination de ses publics cibles pour les années à venir. Pour chaque formation qui souhaitera être labellisée GEN, il est par ailleurs prévu d’intégrer dans le cahier des charges un critère de recevabilité portant sur les enjeux et référentiels du numérique responsable.
Présente à Vivatech en juin dernier, la GEN y a présenté un nouveau portail centré sur le grand public et l’orientation, différencié de l’interface du site consacré à ses interlocuteurs BtoB comme les organismes de formation, les recruteurs ou encore les partenaires.
Patricia Dreidemy
