Cette nouvelle phase mobilisera 7 Mds€ de fonds privés pour le développement des entreprises technologiques de demain. Elle veut donner la priorité à la décarbonation de l’économie, en lien avec le plan Industrie verte, et aux projets de haute technologie.
Lancée en 2019 par Bruno Le Maire, sous l’égide du président de la République, l’initiative Tibi vise à accroitre la capacité de financement des entreprises technologiques, en mobilisant l’épargne des investisseurs institutionnels, au premier rang desquels les assureurs.
23 investisseurs institutionnels français partenaires s’étaient engagés, en 2019, à investir 6 Mds€, entre 2020 et 2022, dans des fonds de capital-investissement late stage et dans des fonds d’actions cotées établis en France. Ce qu’ils ont fait, a indiqué le cabinet de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Ce qui a permis d’investir près de 30 Md€ (en co-investissement) dans l’écosystème, chiffre-t-il, dont environ deux tiers dans les fonds labellisés non cotés et un tiers dans les fonds labellisés cotés, précise-t-il.
Les fonds non cotés late stage agréés par l’initiative Tibi sont présents au capital de 14 licornes françaises et 43 startups du Next40/FT120 (à cela s’ajoutent 5 startups anciennement lauréates du FT120). « Aussi, 320 recrutements d’investisseurs spécialisés ont été réalisés en France dans les 67 fonds labélisés par l’initiative. Ces professionnels recrutés contribuent aussi, par leur expérience de pointe, à l’accompagnement et au développement des startups », indique le ministère.
Objectif de 10 milliards
C’est dans le cadre du forum VivaTech, que le président de la République a annoncé le 14 juin l’ouverture de la phase 2, avec un engagement de mobilisation de 7Mds€ de la part des investisseurs partenaires. Cette nouvelle étapoe, comprendra, en plus des volets late stage et tech cotée, un volet early stage « afin de continuer d’alimenter le vivier primaire de startups technologiques ». Si le fonds Tibi 2 a été sécurisé à hauteur de 7 milliards d’euros, Emmanuel Macron a précisé que l’objectif était de 10 milliards.
Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, se réjouit dans un communiqué commun avec Bruno Le Maire que « que tous les investisseurs partenaires de l’initiative présents pour la phase 1 se réengagent, et que nous accueillons d’ores et déjà de nouveaux investisseurs, est un signal très positif pour notre écosystème de startups ».
