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L’IA, une démesure à mesurer

 

Point de départ de la folie IA qui s’empare actuellement du monde, OpenAI. Il a créé la sensation l’année dernière avec ChatGPT et son intelligence dite générative, c’est-à-dire capable de produire toutes sortes de textes sur simple requête en langage naturel. Géants de la tech, à coups de milliards, startups et même simples développeurs, avec moins d’argent, investissent depuis le champ de cette technologie.

Des centaines de patrons, universitaires et personnalités appellent en mars dernier à un moratoire de 6 mois sur la recherche. « Est-il souhaitable de développer des esprits non humains qui pourraient au final nous dépasser en nombre, en intelligence et nous remplacer? », s’interrogent-ils.

En mai, ce sont des dizaines d’experts, dont les dirigeants d’OpenAI et de Google Deepmind, qui avertissent que l’intelligence artificielle pourrait conduire à l’extinction de l’humanité. « L’atténuation du risque d’extinction par l’IA devrait être une priorité mondiale au même titre que d’autres risques à l’échelle de la société tels que les pandémies et les guerres nucléaires ».

De la propriété intellectuelle aux dangers en matière de désinformation, de fraudes, de militarisation, de censure oppressive ou de remplacement de nombreux emplois, l’IA générative n’en finit pas de soulever de nombreuses questions, au point que les gouvernants du monde eux-mêmes consultent les acteurs impliqués, veulent légiférer, parfois se lancent dans des discours écrits par ChatGPT pour mieux marquer les esprits.

Pour le moment, nous ne sommes pas à l’heure de la super ou hyper intelligence artificielle ni à la fin de l’humanité – faut-il jouer les Cassandres ? La rédaction vous confirme recevoir des communiqués de presse liés à l’IA bien plus prosaïques, autour de produits qui veulent juste, et c’est déjà pas mal, mieux seconder leurs utilisateurs, en automatisant leurs tâches ou en éclairant leurs prises de décision.