Accueil Les ESN championnes du chiffre d’affaires

Les ESN championnes du chiffre d’affaires

Sommaire du dossier

Syntec Numérique et KPMG ont publié en juillet dernier leur premier classement 2018 des entreprises des services numériques en France, alias les ESN, basé sur le chiffre d’affaires.

 

Ce classement de plus sur les champions du digital a le mérite de dépasser la liste des 100 premières entreprises, que d’autres rapports mettent souvent en avant. C’est le cas ainsi du Truffle 100, un classement annuel des 100 plus gros éditeurs de logiciels français créé par Truffle Capital et CXP et sorti au début du mois de juillet. Ou encore des « 100 Digital » mené par PwC et TECH’IN France, datant du même mois et portant sur les leaders français du digital.

Un classement inédit

La première édition du classement « grand angle ESN » a permis de mettre en lumière les meilleures initiatives du marché, en distinguant des ESN dans 6 catégories. Ce classement a été réalisé par le Syntec en partenariat avec KPMG à partir du chiffre d’affaires déclaré en France par les ESN. Dans cette étude « Grand angle ESN », dont il s’agit de la première édition, le syndicat professionnel français de l’industrie du numérique et le cabinet d’audit et de conseil ont classé uniquement les ESN selon le chiffre d’affaires qu’elles leur ont déclaré, un CA qui a d’ailleurs pu faire « l’objet d’un retraitement en cas d’erreurs manifestes » , précisent les deux organisations.

Se renforcer en Europe et en Amérique du Nord

Sans surprise, les gros squattent le podium, Capgemini, IBM, OBS, Atos et Accenture se classant dans le Top 5. Des grands acteurs, qui opèrent sur tous les secteurs et sur tous les territoires, et ont un niveau de confiance élevé dans l’avenir, si l’on se réfère à une autre étude de Syntec Numérique et KPMG portant sur le 2ème trimestre 2018. L’international est avant tout la priorité des grands groupes, qui confirment tous avoir une stratégie de croissance active vers l’Europe et l’Amérique du Nord en particulier. En cet été 2018, OBS venait d’ailleurs de racheter Basefarm pour se renforcer en Europe comme fournisseur de services Cloud, alors que Talan, classé en 25ème position, venait, lui, de lever 100 millions d’euros pour accélérer son développement dans cette même zone et y ouvrir quatre nouveaux bureaux. De son côté, Atos, avec l’acquisition de Syntel, visait l’Amérique du Nord.

Les ESN ont de beaux jours devant elles

Cette stratégie est aussi active pour les ETI (77 %), conscientes de l’enjeu, et d’une façon moindre, pour les PME (57 %) ou les TPE (53 %). « Au cœur de la transformation digitale des entreprises, les ESN ont de beaux jours devant elles et affichent un haut degré de confiance en l’avenir. Pour les trois prochaines années en particulier, s’appuyant sur le digital, le Cloud, le big data ou encore l’infogérance et la business intelligence, elles devraient profiter d’un marché en croissance et poursuivre leurs investissements en R&D. Seule ombre au tableau, le recrutement, toujours extrêmement tendu », analyse Thierry Siouffi, co-président du collège ESN au Syntec Numérique, par ailleurs vice-président senior chez Atos.