Accueil La sauvegarde, le secteur de toutes les mutations

La sauvegarde, le secteur de toutes les mutations

L'augmentation des volumes de données et la complexité croissante des systèmes informatiques ont provoqué une escalade technique des matériels et des logiciels de sauvegarde. Les pratiques des entreprises ont elles aussi évolué pour prévenir toute perte d'informations, en limitant leurs investissements

Les choses changent et il faut s’adapter. C’est ce que vivent aujourd’hui les sociétés lorsqu’il s’agit de mettre à l'abri des données cruciales. Pourtant, on croyait le secteur de la sauvegarde à l’abri des surprises. “Nous voyons se profiler des bouleversements structurels dans les entreprises, souligne David Junca, directeur général Europe du sud d’Acronis. Les SI se complexifient, notamment avec l’explosion des volumes de données, qui croît de 60 % par an, selon une étude publiée par l’hebdomadaire The Economist. L’utilisation toujours croissante des systèmes de virtualisation complique en outre les modes de sauvegarde existants. Il existe certaines entreprises dans lesquelles cohabitent 6 processus de sauvegarde différents”. L’étude réalisée par le cabinet Ponemon Institute montre que près de 54 % des DSI français estiment que leurs systèmes ne sont pas intégralement protégés. Un doute reflété par ce simple exemple, cité dans l’enquête : 57 % des sociétés utilisent des solutions différentes selon qu’il s’agit de sauvegarder des environnements physiques ou virtuels. Un vaste chantier se profile donc à l’horizon pour les entreprises. Les offres des constructeurs ou les éditeurs de matériels sont prêts. Comme l’affirme Éric Heddeland, Directeur Europe du sud de Quest Software, “le marché à l’air de bouger, principalement à cause de l’intérêt que suscitent les nouvelles fonctions apportées par nos produits. La sauvegarde en mode block, la déduplication, la sauvegarde des environnements virtualisés offrent de nouvelles possibilités qui intéressent beaucoup les clients habitués aux seuls dispositifs à bandes”.