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In-memory, avancée technologique majeure pour la BI… et au-delà

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Qui n'a jamais rêvé de booster ses applications en les faisant fonctionner intégralement en mémoire vive plutôt qu'en accès disque, 1000 fois plus lents, à tout bout de champ ? Ce rêve est aujourd'hui devenu réalité car c'est la promesse que tient la technologie in-memory, proposée désormais par de nombreux éditeurs, sous des formes variées.

Pour bon nombre de gens, technologie inmemory est aujourd'hui synonyme de SAP HANA (High-Performance Analytic Appliance), la technologie lancée tambour battant et à grand renfort de millions et de marketing par le géant allemand. S'il est vrai que celui-ci peut aujourd'hui déjà, alors que le produit a été lancé en juin 2011, faire état de ses premiers succès en la matière, il est loin d'être le seul à proposer ce type d'applications. MicroStrategy, Oracle, SAS, Microsoft et de nombreux autres proposent également leurs offres. Et SAP n'est pas non plus précurseur. Le rêve mentionné ci-dessus est en effet ancien et chercheurs et universitaires n'ont pas manqué de vouloir le traduire dans la réalité dès la fin des années 80. Au départ, les bases de données en mémoire (inmemory) sont apparues pour répondre aux besoins de temps-réel des systèmes embarqués. Les premiers résultats de recherches sont apparus vers 1993 avec le “Dali Main- Memory Storage Manager”, rebaptisé Datablitz lorsqu'il a été commercialisé par Lucent Technologies. Parmi les précurseurs, on compte aussi le suédois QlikTech, qui dès 1993 a fait le pari un peu fou du in-memory pour son produit QlikView. Mais à l'époque, les mémoires et les processeurs peinaient à répondre aux exigences des applications et QlikTech n'a véritablement décollé commercialement que dans les années 2000. Par la suite, la start-up TimesTen a travaillé sur le sujet dès 1996 ; elle a finalement été rachetée par Oracle en 2005 et ses produits font aujourd'hui partie de l'offre bases de données du géant américain, notamment de Oracle In-Memory Database Cache, qui est une option de la base de données Oracle. IBM n'est pas en reste et son acquisition de SolidDB en 2008 lui permet d'afficher aujourd'hui plus de 3 000 000 de déploiements de cette technologie dans les réseaux de télécommunications, les systèmes embarqués mais aussi les applications d'entreprise. Concernant Microsoft, le buzz courait dès la Business Intelligent Conference de 2008 : l'avenir de SQL Server se trouvait dans le in-memory. Mais finalement, c'est le projet Denali, intégré dans la version 2012 de SQL Server, qui verra le jour.