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Cybersécurité : Atos prévoit d’acquérir l’ESN canadienne In Fidem

Nouvelle acquisition en vue pour Atos sur le marché nord-américain, qui prévoit d’acquérir la société de conseil canadienne In Fidem pour y renforcer ses activités de cybersécurité. Où la SSII trouve-t-elle les fonds pour enchainer autant d’acquisitions, surtout celle de l’importante ESN DXC annoncé début janvier 2021 ?

Atos annonce le 12 janvier 2021 avoir signé un accord afin d’acquérir In Fidem, une société canadienne de conseil spécialisée dans la cybersécurité. Grâce à cette nouvelle acquisition, la SSII renforcera sa position de numéro 3 mondial des services de cybersécurité, en Amérique du Nord notamment. La finalisation de la transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé est prévue au premier trimestre 2021.

Fondée en 2005 à Montréal, avec des bureaux à Québec et Ottawa, In Fidem a une expertise en matière de cybersécurité, identité numérique, gestion des risques, opérations de sécurité, enquêtes informatiques (forensics) et lutte contre les cybercrimes. L’ESN canadienne réaliserait un chiffre d’affaires d’environ 9 M$. Sa cinquantaine de collaborateurs complèteront les équipes de cybersécurité d’Atos en Amérique du Nord.

           

Atos enchaine les acquisitions, en Amérique du Nord notamment

Une semaine avant, Atos annonçait le rachat en 2021 de DXC Technology, une société de services IT issue en mai 2016 de la fusion entre CSC et l’ex-division Services de HP Entreprises. Cette acquisition, la plus importante jamais réalisée par Atos, valoriserait à plus de 10 Md$ son concurrent américain en petite forme financière, mais dont le chiffre d’affaires excède celui de la SSII française.

15 jours plus tôt, Atos rachetait par exemple Motiv, le principal fournisseur de services gérés de sécurité des Pays-Bas, et trois mois auparavant, Paladion Networks, un fournisseur indien de services de sécurité IT gérés la dote de nouvelles capacités de détection et de réponse (MDR). Certes, Atos est rentable et réalise un chiffre d’affaires annuel de 12 milliards d’euros, mais où la SSII trouve-t-elle les fonds pour enchainer autant d’acquisitions ?