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BYOD : accès physique et au code PIN, des freins pour utiliser et sécuriser les appareils personnels en entreprise

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Si un accès physique aux équipements et à un code PIN sont acceptables pour les terminaux gérés, c’est une intrusion évidente dans la vie privée des collaborateurs dans le cadre d’une politique de BYOD. Un dilemme pour l’utilisation et la sécurisation des appareils personnels. 
 
Avec le développement du télétravail, la majorité des entreprises ont adopté le BYOD sur le lieu de travail. 69% des responsables interrogés autorisent leurs employés à utiliser leurs équipements personnels dans le cadre de leur travail. Si quelques entreprises l’autorisent pour les fournisseurs (26%) et les partenaires (21%), elles sont 18% à ne pas autoriser du tout le BYOD au sein de l’entreprise. Mais le hic, c’est la sécurité des appareils.
 
Interrogées sur leurs principales préoccupations en matière de sécurité, 63% évoquent la fuite des données, 53% l’accès non autorisé aux donnés et aux systèmes et 52% les infections par des logiciels malveillants. Le téléchargement d’applications et de contenus non sécurisés (57%) et la perte ou le vol des équipements (55%) figurent également parmi les principales craintes. 
 
Bien que l’utilisation des équipements personnels se développe très rapidement au sein des entreprises, beaucoup ne s’estiment pas en mesure de trouver un équilibre entre sécurité et productivité. 
Quand on leur demande de quels éléments elles ont besoin pour provisionner un appareil mobile, l’accès physique au périphérique est la première réponse (59 %), suivie de l’accès au code PIN (52%), puis de l’accès Root (32%), puis de celui du mot de passe pour la sauvegarde Cloud. Pour la plupart des organisations, l’accès physique est nécessaire pour sécuriser un appareil mobile, mais cela s’avère complexe et délicat lorsque les appareils sont personnels, puisque ces points représentent une violation de la vie privée des utilisateurs. Les entreprises qui hésitent à permettre l’usage des appareils personnels citent d’ailleurs la vie privée comme un frein (15 %) outre celui, bien sûr, de la sécurité (31%).