Accueil MFP ou scanner : la volumétrie départage

MFP ou scanner : la volumétrie départage

De son côté, le scanner d’un MFP n’atteint pas de telles cadences mais peut tenir la comparaison en termes de qualité à condition d’avoir la bonne machine. Un multifonction de type départemental saura numériser comme le fait un scanner professionnel mais pas un MPF à moins de 800 euros qui est équipé d’un scanner grand public. Tous ces modèles n’ont en revanche pas besoin de numériser à haute résolution. “Les 300 dpi sont largement suffisants pour la plupart des travaux, sachant que même des scanners simples atteignent communément les 1200 dpi”, souligne Xavier Caro, Responsable Marketing & Marché Consumer chez Epson. “Tout comme la vitesse de numérisation et la robustesse, les performances optiques sont très importantes, notamment la précision des capteurs CCD qui doivent être capables d’identifier des zones complexes et de très petits caractères”. L’usage d’un multifonction d’entrée de gamme se justifie dès que l’on ne dépasse pas la numérisation d’une quinzaine de pages par jour et qu’il s’agit de documents simples. L’écueil principal que rencontre le MFP n’est donc pas tant la qualité de numérisation que le nombre et l’hétérogénéité des documents traités pour la mémoire de l’entreprise. Sans compter la monopolisation du périphérique qui ne peut alors ni imprimer ni faxer. Les usages dictant les choix, c’est le critère de la volumétrie qui doit départager MFP et scanner professionnel. A moins de les faire cohabiter harmonieusement.