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L’usine 4.0

Le marché des usines 4.0 est gigantesque et ne fait que commencer à bouger. Tout le tissu industriel de la France, et aussi du reste du monde, est à transformer et le potentiel de gains de productivité attendu est très important.

 

Capgemini, avec l’acquisition d’Altran arrive de plain-pied sur ce marché. Le ticket d’entrée est lourd car il s’agit d’un marché très technique. Les prestataires devront vraiment avoir la double compétence, IT et métier de l’industriel. Une usine 4.0 ou « smart factory », ou « usine intelligente » tire parti des technologies digitales pour gagner en efficacité en matière de productivité, de qualité, de flexibilité et de service. Elle repose sur trois technologies digitales clés. La connectivité : en tirant parti, par exemple, de l’IoT industriel pour collecter les données générées par des équipements existants et de nouveaux capteurs. L’automatisation intelligente : avec, par exemple, le recours à la robotique avancée, à la « machine vision », un système numérique de contrôle-commande, aux drones. La gestion et l’analyse des données dans le cloud : par exemple, le déploiement d’un système d’IA/d’analytique prédictive. Ces technologies digitales permettent également la convergence IT-OT assurant ainsi une continuité digitale de bout en bout, de la conception aux opérations (jumeau numérique).

Le secteur automobile prévoit de transformer 44% de ses sites de production en usines intelligentes au cours des cinq prochaines années. Mais des investissements sont nécessaires dans les compétences et les systèmes technologiques liés à cette transformation. La transformation digitale s’accélère et pour la première fois, nous disposons d’une étude chiffrée concernant un secteur particulièrement concurrentiel, celui de la construction automobile. Selon le nouveau rapport du Capgemini Research Institute, le secteur devance aujourd’hui les autres marchés en termes d’adoption des usines 4.0, avec des investissements qui devraient augmenter de plus de 60% au cours des trois prochaines années et des gains de productivité, dépassant les 160 milliards de dollars. L’horizon 2023 c’est tout simplement demain.