Les douze à dix-huit mois à venir vont favoriser le modèle Cloud privé, dans un périmètre défini, optimisé pour les usages de l’entreprise. Dans ce modèle, le prestataire met en place une infrastructure privée (dédiée). Il investit à la place de son client qui lui confie la gestion de cette infrastructure. L’externalisation reste réversible car il s’agit souvent, à 70% d’équipements de base qui résidaient dans l’entreprise. Ensuite, le client dispose de machines virtuelles sur son propre périmètre, puis, petit à petit, il rejoint un environnement mutualisé, pour les traitements de la sauvegarde ou certains calculs par exemple. Les dernières réserves des décideurs concernent le modèle cloud public. Il est pourtant bien adapté, par son élasticité, aux applications du streaming vidéo, aux traitements de données peu confidentielles et aux usages non prédictifs dans le temps.
Uniquement Hyper-V et un lien vers Windows Azure
Le passage à un cloud privé dépendra de la maturité de l’entreprise nous a précisé Fabrice Meillon. On ne migre pas une infrastructure sur un coup de tête. “Il y a une phase d’adaptation”. Par exemple, les entreprises ayant déjà des machines virtuelles pourront plus…