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Des vitesses de 100 ppm

Sur le plan de la vitesse pure, le jet d'encren'a plus à rougir de ses concurrents. Lors du dernier salon IT Partners,des solutions atteignant les 100 ppm étaient visibles sur les stands deBrother tandis que Memjet présentait des MFP cadencés à 60 ppm. Leurprincipe, utiliser une nouvelle technologie de barre d'impressioncouvrant toute la largeur de la page imprimée, et constituée de deuxtêtes : l'une pour déposer un apprêt sur le papier, l'autre pour déposerl'encre à pigments. «Le jet d'encre va prendre énormément d'enverguredans le domaine professionnel parce qu'il a un potentiel énorme», préditXavier Caro, responsable marché entreprises chez Epson. «Malgré le faitque l'on ait déjà à faire à une réactivité immédiate des machines (ellesne nécessitent pas de temps de chauffe), pas ou peu de consommationélectrique avec le piezo, une absence d'unité de fusion, un cheminementdu papier optimisé, une diversité des supports sur lesquels on peutimprimer, la marge de progrès est encore grande pour améliorer l'offre».HP a été l'un des premiers constructeurs à concrétiser l'incursion dujet d'encre dans le monde de la bureautique professionnelle. Lefabricant américain a lancé en début d'année sa nouvelle génération desolutions PageWide dont les têtes d'impression installées sur toute lalargeur de la page reposent sur une technologie propre au grand formatet aux rotatives numériques. Mais les modèles Officejet Pro X de cettenouvelle gamme ne dépassent pas l'encombrement de MFP traditionnels. Ilsatteignent des vitesses de 70 ppm et exploitent des encres à pigments.«Notre objectif à très court terme est d'avoir la même déclinaison deproduits en laser et en jet d'encre, non seulement en termes deperformances mais sur le plan de la sécurité, notamment des lecteurs debadges placés à l'intérieur du périphérique, le support du protocoleIPsec et des disques durs cryptés», explique Philippe Genty, chefproduit marketing chez HP.