Des start-up dynamiques

Si elles restent certes fragiles, les jeunes pousses comme Easiware ou RunMyProcess n’en sont pas moins dynamiques et proposent souvent des solutions originales. La plate-forme de conception, d'intégration, d'exécution et de gestion de business process de RunMyProcess a d'ailleurs obtenu de nombreuses distinctions tant nationales qu'internationales, comme le classement “cool vendor” par le Gartner en 2009 et tout récemment “meilleure offre cloud” d'Eurocloud. Les “poids-lourds” des logiciels de gestion comme Sage ou SAP font désormais également partie du paysage SaaS. La solution Business ByDesign de SAP, qui a fait couler beaucoup d'encre, a connu des débuts difficiles alors même que les investissements réalisés dessus étaient colossaux. Il faut dire qu'il s'agit d'une solution développée from scratch spécialement pour le mode SaaS. SAP a reconnu ses erreurs dans les premières versions et la 2.6 semble aujourd'hui en ordre de bataille pour séduire de nombreuses PME. On le voit, le paysage du SaaS est aussi divers que dynamique. Héritier en ligne directe de l'ASP (Application Services Provider), il a été happé par la vague du cloud pour en devenir aujourd'hui le principal moteur. Si le simple fait de faire héberger ses applications dans un datacenter à l'extérieur de l'entreprise ne constitue par réellement une révolution, le phénomène cloud l'est beaucoup plus, et avec lui son fer de lance. De là à penser comme Saugatuck Technology que “d'ici à 2015, le secteur informatique va se transformer et se consolider, en même temps que le mouvement vers le cloud va accélérer la croissance et la fragmentation des fournisseurs”, il n'y a qu'un pas qui se franchit allègrement.