- Peut-on lever les freins organisationnels à la qualité logicielle des SI
- La difficulté de la transversalité
- Lever des freins en créant la "charte de bonne conduite du développement logiciel"
- Des objectifs différents et pas de gestion globale de la qualité
- Des référentiels qualité créant des inégalités
- Une stratégie qualité globale dépassant les clivages organisationnels et la domination de la technologie
Dans les grandes sociétés, on découvre des organisations qui ont évolué au fil du temps, avec des référentiels Qualité spécifiques et indépendants les uns des autres (ISO, ITIL, CMMI).
La norme qualité organisationnelle ISO9000 est destinée à rassurer le client, mais peut être déployée sur une partie seulement de l’entreprise. Par exemple, les services administratifs en relation avec les clients pourront être ISO9000, avec des processus métier, des procédures réfléchies et des indicateurs de non conformité pertinents et suivis. Il est probable que les services de production informatique ou d’infogérance aient également mis en place des processus organisationnels basés sur ITIL car ils communiquent directement avec les utilisateurs finaux.
Mais qu’en est-il de la conception et de la réalisation informatique ? Parfois, ces services sont sous-traités en tout ou partie, obéissent à des règles particulières, et règnent sur les jalons du processus de fabrication informatique car sans eux point de logiciel.
L’idéal serait de mettre en place une stratégie assurant la qualité tout au long du processus de fabrication logiciel. Les projets sont régis par le triptyque Qualité- Coûts-Délais. Il est donc nécessaire en début de projet d’identifier les risques et les impacts des pannes sur le système à développer, et de programmer à quelles phases du processus de développement et par quelles entités ces risques seront couverts par des tests.