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Des flux pilotés de bout en bout

Pour assurer la continuité de service exigéepar ses clients, l'exploitant doit optimiser le fonctionnement descommutateurs et serveurs physiques, et pas seulement toutl'environnement technique. Les environnements virtualisés aident àreconfigurer le datacenter mais ils s'appuient toujours sur uneinfrastructure matérielle.

Dans ce contexte, les réseaux configurés parlogiciels sont-ils déjà mûrs ? En fait, l'approche SDN est à peineémergente. Elle agit sur les couches basses du réseau via un contrôleurcentral qui dispose d'une connaissance des services, des flux transmisde bout en bout et des caractéristiques propres à chaque liaison. Plusprécisément, «le SDN repose sur trois piliers. Il apporte un réseauprogrammable par une instance supérieure. Commutateurs et routeurs sontconfigurés par cette instance de haut niveau qui a une vision globale duréseau. Plus qu'une simple vue au niveau de chaque équipement, le SDNoffre une vue globalisée des systèmes et des applications, bref de toutce qui va passer sur le réseau. Le SDN sait reconnaître les applicationset interagir avec elles. Le réseau va pouvoir s'adapter aux types dedonnées, aux flux voix ou vidéo et aux flux des applications», expliqueBenoît Geimer, Responsable des ventes Datacenters d'Alcatel-LucentEnterprise.

Sur le terrain, les technologies récentes duSDN sont encore peu utilisées et principalement sur des réseaux detaille opérateurs. Les prestataires de services Cloud internationauxdevant gérer beaucoup de trafic entre plusieurs datacenters sontnaturellement attirés par cette approche. Mais l'entreprise utilisatricereste pragmatique. Elle ne se penchera sur le SDN qu'à partir du momentoù elle compte plusieurs centaines de serveurs et de commutateurs : «Lestrès grandes entreprises dont l'infrastructure accueille 500 à 1000 VMet une centaine de ports 10 GbE peuvent bénéficier d'un gain de place etd'équipements. En outre, elles peuvent profiter de mécanismes derépartition de charges, répondre à leurs besoins d'automatisation et deprogrammation automatique du réseau», prévoit l'équipementier.