Accueil BYOD et Virtualisation des postes de travail

BYOD et Virtualisation des postes de travail

Une autre solution à la problématique de sécurité des smartphones et tablettes (et au-delà) est le VDI ou la virtualisation du poste de travail. Et là encore de nombreux acteurs se battent sur ce terrain. A noter l'arrivée d'un petit dernier, Datacore. Connu dans la sphère de la virtualisation de stockage, l'éditeur se lance dans la virtualisation de poste de travail à destination des TPE-PME

Après le BYOD, le BYOID véritable casse-tête de l'identifiant «perso»

A peine le monde de l'industrie vient-il d'accepter le phénomène Byod qu'une autre nouveauté technique menace les DSI : le Bring your own ID. Une revendication de plus en plus fréquente de la part des usagers d'appareils (mobiles ou non) qui consiste à vouloir imposer un couple «identifiant/mot de passe» unique et si possible personnel pour accéder aux différentes ressources informatiques de l'entreprise. En d'autres termes, c'est accepter de voir utiliser les identifiants Facebook de chaque administré en guise d'identité numérique «métier». Si la chose aurait pu paraître totalement fantaisiste il y a à peine 6 ou 12 mois, elle devient de plus en plus plausible avec, notamment, le développement de «réseaux sociaux internes» et autres médias de communication instantanés d'entreprise.

Après tout, cela fait des années que certains éditeurs tentent de vendre l'idée d'un mot de passe unique sous l'appellation SSO (Sigle Sign On). Le ByoID serait donc le mot de passe unique pour tout le monde, imposé, une fois n'est pas coutume, en mode «bottom-up», soit de la base vers la Direction.

Dans la pratique, cette fusion des identifiants vie privée/vie professionnelle risque d'imposer aux DSI une prise en charge des politiques et outils de gestion d'accès (IAM, Identity Access Management) des plus sérieuses. Elle risque d'entraîner également une disparition des frontières (de plus en plus floues) qui séparent les mondes virtualisés personnel et professionnel. Mais il reste encore bien d'autres questions sans réponse : comment répartir demain, avec le ByoID les zones de responsabilité des usagers, quelles en seront les implications légales, quelles limites d'administration pour le DSI entre services professionnels et personnels ?