Accueil BPM et Web 2.0

BPM et Web 2.0

Web 2.0, Entreprise 2.0, 2.0 en général… ont le vent en poupe et représentent actuellement l'une des priorités majeures des DSI. Mais qu'est-ce au juste que le Web 2.0 ? Il n'en existe pas de définition précise ; on peut dire que cette notion s'oppose à la première génération du Web, également parfois baptisée Web 1.0, qui ne mettait le plus souvent en oeuvre que des pages statiques. Pourtant nés dès l'an 2000, les divers concepts du Web 2.0 n'ont véritablement percé auprès du grand public qu'en 2007. Cette notion de Web 2.0 recouvre un ensemble de techniques et de technologies permettant à une application de favoriser l'interaction entre les utilisateurs. Parmi celles-ci citons :

  • Les flux RSS (syndication et agrégation de contenus) ;
  • AJAX (Asynchronous JavaScript And XML), qui recouvre notamment : XHTML, les CSS (Cascading Style Sheets ou feuilles de style en cascade), JavaScript, XML ;
  • Les Web Services ;
  • L'architecture REST (REpresentational State Transfer) via une utilisation intensive des URL et la mise en oeuvre de SOA.

Il résulte de ces technologies de nouvelles applications comme les wikis, la syndication ou encore les sites participatifs. Au niveau d'un ERP par exemple, cela se traduira par une application composite (ou mashup pour les anglo-saxons) comme par exemple X3 Premium Edition de Sage, qui intègre un portail Web 2.0 personnalisable et permet de combiner des informations métier avec des widgets et autres applications ou flux d'information externes tels que pages Web ou flux RSS. Si pour Sage le Web 2.0 est déjà réalité, chez SAP aussi on s'y dirige et on promet d'intégrer ces concepts dans la réflexion pour proposer des outils de type wikis ou blogs au sein de la prochaine génération d'applications.

Chez les intervenants des « building blocks » de la pile LAMP (Linux, Apache, MySQL, Perl/PHP/Python), qui est l'une des architectures permettant la mise en place du Web 2.0, et plus particulièrement de MySQL, récemment racheté par Sun Microsystems, on estime que le Web 2.0 étend le marché à des sociétés qui ne pouvaient auparavant pas se permettre l'acquisition de technologies lourdes à mettre en oeuvre, notamment au travers de l'adoption du SaaS (Software as a Service). « Le monde est de plus en plus on-line et compte aujourd'hui plus d'un milliard de personnes connectées à l'Internet », explique Bertrand Matthelié, Directeur Marketing EMEA pour les produits MySQL chez Sun Microsystems. Les utilisateurs attendent un accès aux informations via un navigateur, qu'il s'agisse du grand public mais aussi des utilisateurs en entreprise. L'entreprise 2.0 (c'est-à-dire une société tirant parti des technologies Web 2.0) bénéficie d'une simplification des échanges grâce à une plus grande flexibilité et à la suppression des silos. De fait, au travers du Web 2.0, l'internaute devient acteur actif et contributif des sites et autres blogs et utilise des informations externes (actualités, cartes géographiques, post-it etc.), toutes choses supposées utiles à sa productivité. « Auparavant, les flux d'information allaient de l'entreprise vers le consommateur. Maintenant, avec le Web 2.0, c'est le contraire » poursuit Bertrand Matthelié.

Le BPM bénéficie lui aussi de son « 2.0 ». Mettant à profit les mêmes technologies, il s'agit de la nouvelle génération d'outils de BPM. Si avec la première génération les utilisateurs ont souvent été déçus par les résultats obtenus, qui ne correspondaient que partiellement à leurs besoins et restaient parcellaires, le marché s’est consolidé depuis et les offres sont devenues plus matures. Outils plus adaptés, basés sur des standards, couverture plus large, disponibilité en mode SaaS, méthodologies plus efficaces, y compris en accompagnement, constituent le BPM 2.0. RunMyProcess propose par exemple une plate-forme de BPM et d'intégration en mode 100 % SaaS. L'éditeur affiche principalement deux objectifs pour ses clients : faciliter la mise en production et les évolutions et offrir un environnement de collaboration simple et efficace entre gens du métier et informaticiens, qui en fait un prototype du BPM 2.0.