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BPM et SOA

Loin d'être concurrents ou antinomiques, les deux notions sont au contraire complémentaires. « Le BPM apporte la flexibilité au niveau des processus métier » explique Laurent Tarin, responsable marketing produits règles métier chez Ilog. « Il orchestre les tâches participant à un processus et donne une vision complète de ce processus (comme par exemple l'éligibilité d'une personne à un prêt bancaire). » Le BRMS (voir « Petit lexique du BPM ») est un outil complémentaire permettant d'automatiser des tâches se trouvant dans le processus en lui-même et d'en adapter la politique au fil du temps et de l'espace. « Pour reprendre l'exemple de l'éligibilité à un prêt bancaire, le BRMS permet de mettre en oeuvre une politique locale spécifique » poursuit Laurent Tarin. Et Colin Teubner de confirmer : « Il est clairement plus facile de modifier une règle au sein d'un processus que l'ensemble du processus. Cependant, les BRMS ne peuvent fonctionner isolément : il leur faut une application sous-jacente. » Quant au lien avec SOA, il est plus technique. « Lorsque nous avons commencé à travailler avec les différents éditeurs, nous avions des connecteurs dédiés, qu'il fallait adapter à chaque solution » explique Laurent Tarin. « SOA a apporté une standardisation de ces connecteurs, à travers notamment les Web Services. SOA ouvre ainsi la porte à de nombreuses possibilités et à la réutilisation des règles dans d'autres applications ».

L'adoption de solutions de BPM « nouvelle génération » se poursuit et se confirme au fil des années, pour une raison très simple : là où les méthodes et les technologies précédentes échouaient, ces nouveaux outils enregistrent des succès parfois étincelants et permettent aux techniciens et aux stratèges en entreprise d'adopter un langage et des outils communs. Il n'y a donc aucune raison pour que ça s'arrête.