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À venir : les disques durs silicium

Le disque dur magnétique a quelques inconvénients : c’est une unité électromécanique avec des plateaux et des têtes en mouvement, ce qui est un facteur de panne et de consommation d’énergie. De plus, si sa capacité augmente, ses performances ne progressent guère, aussi bien son temps d’accès que son taux de transfert. Arrivent depuis peu les disques SSD (Solid-State Disk). Dans la même boîte, plus rien ne bouge, elle ne contient que des chips flash (les mêmes que ceux des lecteurs MP3 ou des clés flash). Le temps d’accès est plus proche de la microseconde que de la milliseconde, le taux de transfert est aussi satisfaisant que celui des disques durs – et ne cesse de progresser – et la consommation est réduite. Seul problème : son prix. Le moins coûteux est 20 fois plus cher au gigaoctet qu’un disque dur. Cela ne les empêche pas d’avoir cannibalisé les plus petits disques durs, ceux d’un facteur de forme inférieur ou égal à 1,8 pouce, de se glisser progressivement dans les notebooks et surtout les sub-notebooks. Ces SSD arrivent aussi dans la grande entreprise pour remplacer les disques durs les plus rapides afin d’assurer de très hautes performances pour les applications critiques. Ils sont dotés des mêmes interfaces : SATA, SAS ou même FC. L’avenir est donc aux SSD d’autant que leur prix au gigaoctet continue à baisser plus vite que celui des disques magnétiques.