“Dans ses grands principes, cette fraude se manifeste de manière assez identique à la fraude sur documents papier, c’est-à-dire création et usage de faux, falsification et altération de documents, vol et détournement”, développe de son côté Eric Jamet, directeur marketing et communication de Tessi documents services, “Ces fraudes concernent principalement les documents financiers, documents contractuels et justificatifs associés. Ainsi par exemple, la fraude sur les factures, KBis, RIB, bulletins de paie, cartes d’identité, etc. représente un risque se chiffrant en centaines de millions d’euros, rien que pour le secteur bancaire (dossier de crédit, leasing, etc.). Les outils technologiques à disposition des utilisateurs et sources de leur productivité (outils bureautiques, scanners, supports de stockage mobiles, etc.) constituent potentiellement un facteur de risque important en matière de création de faux si leur utilisation n’est pas pilotée. Quant à la falsification et altération des documents, le facteur de risque le plus important réside avant tout sur les documents physiques mis à disposition pour dématérialisation, lorsque les documents remis ne sont pas les originaux (copie de justificatifs d’identité, etc.). C’est d’ailleurs le principal risque qui existe, puisque l’étape de numérisation s’accompagne généralement aujourd’hui de l’apposition d’une empreinte, garantissant l’intégrité du document scanné (et potentiellement sa vérification amont). C’est ce constat qui a poussé l’un de nos clients bancaires à établir et nous demander la vérification de 27 points de contrôle, avant l’étape de dématérialisation”. Eric Jamet évoque ici la gestion des dossiers de crédit et fait notamment référence à la complétude des documents adressés, à la conformité de ces documents (cohérence des informations sur chaque pièce : même nom, même orthographe, etc.), à la validité des pièces justificatives, au contrôle de présence et de conformité de signature ou encore au contrôle de cohérence des informations par rapport à des référentiels clients dans le SI de l’entreprise.
Dell rapproche serveurs à lames et baies SAN
On connaissait le châssis à lames serveurs M1000e de Dell. Le voici rejoint par des lames de stockage EqualLogic. L’offre convergente délivre une baie SAN iSCSI et non de simples tiroirs de disques SAS. La lame PS-M4110e est évolutive afin de suivre les besoins croissants…