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Quel avenir pour la BI ?

SAP et Jemm Vision ont dévoilé leur baromètre de la Business Intelligence 2014 dans les entreprises et administrations françaises, ainsi que les grandes tendances stratégiques en matière de BI.

 

Le Baromètre Business Intelligence 2014, réalisé par Jemm Vision pour SAP présente les grandes tendances stratégiques de la Business intelligence (BI) mises en place par les entreprises et administrations françaises et explore la vision de ses usages futurs. Ce baromètre a été réalisé entre décembre 2013 et janvier 2014 auprès d’un panel de 62 collaborateurs en charge de la BI des entreprises et administrations françaises.

Les conclusions révèlent que la Business Intelligence est un élément stratégique des organisations françaises, dont la réussite repose sur l’implication des directions métiers, et devenant progressivement indispensable à l’ensemble des collaborateurs. Elles permettent ainsi d’établir que l’innovation métier est supportée par les technologies d’avenir, comme la BI, et qui peuvent aujourd’hui être envisagées autrement, en étant intégrées directement dans les processus opérationnels.

Un élément stratégique des organisations françaises

La BI est aujourd’hui l’un des leviers du développement de l’activité des entreprises ; 84% des personnes interrogées estiment ainsi qu’elle est un élément essentiel du succès de leur organisation.
Le baromètre révèle que les objectifs majeurs des stratégies BI sont l’augmentation de l’efficacité opérationnelle et l’aide à la prise de décision. La stratégie BI est donc naturellement portée en grande majorité par trois directions. La direction informatique, en tête à 63 %, est en charge de la partie technique et de la mise en place des projets. Les directions financière (48 %) et générale (45 %) sont également souvent impliquées dans le processus, car elles sont les premières fonctions utilisatrices de ces environnements.

Implication et participation des directions métiers

La préparation et l’analyse des données de qualité sont indispensables au succès des projets BI. L’étude révèle que les organisations françaises ont donc créé des équipes disposant de l’expertise métier et de la compétence technique pour toutes les phrases du projet, et dont l’implication est nécessaire. En outre, les solutions BI actuelles mettent à la disposition des utilisateurs des outils simples d’emploi sur tous types de terminaux, fixes ou mobiles.

Toutefois, les directions générales ne perçoivent pas encore la BI comme une ressource stratégique essentielle, ce qui explique que la majorité des organisations travaille sur la rationalisation de leur environnement. De même, les techniques du Cloud Computing et l’utilisation des applications en mode SAS ne sont pas considérées stratégiques pour la BI, du fait de la volumétrie des données et des problématiques de sécurité.

Un outil indispensable pour l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise

Si aujourd’hui les solutions BI sont majoritairement utilisées par deux directions, elles ont fonction à intéresser l’ensemble des métiers de l’entreprise. L’étude souligne ainsi un mouvement progressif d’ouverture des outils de BI à l’ensemble des collaborateurs des organisations. 
Par ailleurs, la grande majorité des personnes interrogées estime que la BI est nécessaire à leur travail mais l’étude note qu’elles n’ont peut-être pas encore entièrement intégré tout l’intérêt de la démarche, trop de temps étant encore consacré à l’exploration de la masse d’informations disponibles.

Les technologies d’avenir et les initiatives stratégiques

L’étude souligne que les organisations du panel basent leur transformation sur le lancement d’initiatives stratégiques et la mise en œuvre de technologies innovantes, comme la BI. Bien que la qualité des données et la gestion des données de référence restent à maîtriser, l’étude note qu’il est temps d’intégrer la BI dans les processus opérationnels. Les utilisateurs doivent donc être formés à exploiter la masse d’informations disponibles, et avoir accès à des outils simples d’analyses prédictives et prévisionnelles. La création de tableaux de bords et le self-service utilisateurs sont ainsi les deux technologies que le panel souhaite mettre en oeuvre dans les deux ans, suivies par les nouvelles techniques de visualisation, et l’analyse de données temps réel directement en mémoire.

« Cette étude reflète clairement ce que nous constatons sur le marché, notamment concernant les utilisateurs finaux, et sur les grandes tendances à venir, comme l’émergence de nouveaux métiers. Nous avons désormais la possibilité d’envisager la BI autrement, en répondant aux besoins de performance et d’agilité de la DSI et des métiers, pour les accompagner dans les nouveaux usages à imaginer.», déclare Jean-Michel Jurbert, directeur Marché Bases de données, Technologies et Big data chez SAP France. « En effet, l’innovation aujourd’hui n’est déjà plus tant dans les technologies que dans la capacité à imaginer de nouvelles manières de les utiliser. Or il existe un réel besoin pour une BI unifiée, simplifiée, agile et surtout interchangeable ».