CS veut booster les ventes de son offre SIEM notamment à l’international. Pour y parvenir, le Français mise sur un partenariat avec Kaspersky. Un partenariat tant commercial que technique.
Editeur du SIEM Open Source Prelude, CS a dévoilé sur le FIC 2018 de Lille les nouveautés fonctionnelles et techniques qui apparaîtront sur la version 4.2 du logiciel, attendue dans le courant de l’année. Ces évolutions sont plutôt destinées aux MSSP et plus particulièrement aux opérateurs de SOC qui auront plus de facilité à gérer plusieurs clients via Prelude. Mais outre cette traditionnelle nouvelle version, c’est bien l’accord noué entre CS et Kaspersky quelques semaines plus tôt qui était le cœur de l’actualité de l’éditeur à Lille. Thomas Girard, responsable du département cybersécurité chez CS Communication & Systèmes, a ainsi pu expliquer pourquoi le Français s’était rapproché du célèbre éditeur russe : « Kaspersky est l’un des leaders mondiaux de la cybersécurité. Ils ont des sondes partout via leurs solutions de type endpoint protection et ils ont une force de frappe gigantesque sur le marché. En outre, Kaspersky était déjà l’un de nos partenaires techniques et nous avons déjà des références communes en Russie. » Le Français a malicieusement rappelé que Prelude est l’un des rares SIEM du marché qui ne soit pas d’origine américaine et que, étant donné la criticité des informations qui sont traitées au niveau d’un SIEM, ce label « Made in France » est un atout pour Prelude sur certains marchés. Pour enfoncer le clou, CS a décroché à nouveau le « Label France Cybersecurity » pour Prelude ainsi que pour sa gamme Trusty dédiée à la signature électronique et au chiffrement.
Un partenariat ciblé et limité à l’offre SIEM
Du point de vue purement technique, ce partenariat entre CS et Kaspersky existait déjà au travers de l’intégration entre l’offre Kaspersky Threat Intelligence et Prelude. « Cet accord commercial est la prolongation de ce partenariat technologique » ajoute Thomas Girard qui souligne néanmoins les limites de cet accord : « Nous sommes aussi intégrateurn et sur ce plan nous souhaitons rester agnostiques en termes de solutions que nous proposerons à nos clients sur le volet endpoint, notamment. Il s’agit d’un partenariat sur un produit précis et qui apporte une forte valeur ajoutée à nos clients. » Un accord franco-russe qui se veut gagnant/gagnant sur le marché des SIEM mais dans lequel chaque partenaire reste libre sur les autres marchés de la cybersécurité.
Auteur : Alain Clapaud
