Accueil La haute densité, une question de survie

La haute densité, une question de survie

C’est une présentation du Gartner Group qui les a d’abord réunis. Ce rapport précisait que la haute densité (des serveurs lames utilisant moins de place que des boîtiers classiques) devenait incontournable et qu’il fallait réserver au moins 20 % de la surface technique du centre aux installations de grande densité pour assurer les besoins futurs. Une opinion partagée par Stéphane Duproz qui à rappelé que “Les lames ont fait efficacement monter la puissance au mètre carré. Ce sont elles qui ont satisfait les besoins de forte puissance comme celle nécessaire aux jeux en ligne”. Mais en contrepartie, la puissance électrique nécessaire pour assurer la mise en oeuvre est énorme. “Gartner recommande au moins une arrivée de 10 kWh par baie, poursuit Stéphane Duproz, mais en France, certains opérateurs mettent déjà en place des racks à 20 kWh. Il faut cependant relativiser. Il n’y a que 10 % des clients qui requièrent une telle puissance. Reste que les infrastructures de haute densité tendent à s’accroître, même si le marché n’est pas encore mûr pour des centres de données entièrement dédiés à la haute densité. Il est donc nécessaire de disposer de data centers modulables”. Une opinion partagée par Nicolas Aubé qui faisait la distinction entre matériels de type cloud privé, où les clients installent les solutions qui correspondent à leurs besoins, tandis que le cloud public rassemble des serveurs très disparates, avec quelquefois des machines qui se révèlent peu efficientes en termes de consommation. Difficile dès lors d’établir une architecture d’ensemble homogène.