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Cloud dans une logique de services

Trois datacenters d’IBM à Atlanta hébergent l’essentiel des ressources, allouées dynamiquement en fonction des besoins, pour gérer les pics d’activité, grâce à la virtualisation, effective depuis 2009. En 2011, six serveurs Power 7, qui remplacent six serveurs Power 6, contre neuf serveurs Power 5 en 2008, et soixante serveurs Power 5 auparavant, font tourner l’infrastructure pendant le tournoi. Alex Loth, DSI de Roland-Garros, explique : “Nous travaillons depuis 2005 sur la logique on demand avec IBM. Aujourd’hui, nous travaillons en cloud dans une logique de services. Nous ne raisonnons plus en nombre de serveurs, mais en nombre de services alloués. Nous conservons des ressources locales, pour une question de sécurité. Nous ne pouvons pas nous permettre de rupture d’activité, c’est une obsession. Or, le cloud montre, pour l’instant, quelques limites en matière de réseau et de sécurité.” Roland-Garros dispose sur site d’un patchwork de technologies. Le stade compte deux datacenters, deux boucles de fibre optique et environ 8 500 points Ethernet. Le réseau Ethernet repose sur du matériel Cisco. 70 locaux techniques permanents et temporaires sont disséminés sur le site, avec différentes fonctions : régie sonore, régie vidéo, PC météo, centre de pilotage du tournoi, incrustations vidéo pour la télévision… Franck Ghalyoun, responsable informatique de la gestion administrative du tournoi, indique : “Nous gérons au total plus de 110 applications, pour l’administration, la billetterie, la restauration, le transport, la vente de détail…” La DSI de Roland-Garros travaille en mode projet, avec 80 sous-traitants logistiques et technologiques. Le budget en termes de frais de fonctionnement technologiques du stade s’élève à un million d’euros, sans compter les investissements, variables selon les années, et les ressources fournies par les partenaires. Alex Loth conclut : “Depuis plusieurs années, nous avons oeuvré à la rationalisation de notre système ; nous avons diminué la complexité, simplifié la maintenance et l’exploitation, réduit les coûts opérationnels. Et chaque année, nous challengeons les laboratoires de nos partenaires (IBM, Orange, Panasonic, France Télévisions Interactive…) pour innover.”