Avec la tornade DeepSeek, rapidité d’exécution, soutenabilité environnementale et optimisation des coûts n’auront jamais autant été remis en question. Dans ce contexte, hégémonie et innovation technologique sont à l’origine de la discorde entre les Etats-Unis et la Chine. Face aux nombreux acteurs qui émergent et l’Inde qui monte au créneau, qui aura le dernier mot ? Et qu’en est-il du positionnement français ? En écho à ces deux phénomènes, l’actualité française de l’évènementiel traite du dualisme politique et économique de l’IA. D’un côté, le Sommet pour l’Action sur l’IA qui débute dans cinq jours et de l’autre, le World AI Cannes Festival 2025 et sa coloration « plus B2B » du 13 au 15 février 2025.
Dans la continuité de cette dualité, Clara CHAPPAZ, Ministre déléguée à l’Intelligence Artificielle et au Numérique et Gilles ROTH, Ministre des finances du Luxembourg introduiront le salon qui a reçu la labellisation officielle du gouvernement français, dans le cadre de l’AI Action Summit.
Pour la quatrième édition du salon et en adéquation avec le discours de Clara CHAPPAZ, la programmation conciliera :
« renforcement des secteurs de pointe en IA, essor de l’écosystème de l’IA, soutien des startups, durabilité et financement ».
En écho à ces piliers, les conférences, l’Investors Summit (dédié aux investisseurs et aux Business Angels) ou encore les start-ups pitchs apparaitront comme des réponses aux impératifs de promotion sectorielle et de valorisation des start-ups.
D’ailleurs, dans le cadre des conférences, les secteurs du commerce de détail, industrie et banque/finance décupleront les possibles des agents IA et des IA génératives pour demeurer compétitif et optimiser l’expérience client. D’ailleurs, plus particulièrement, la valeur ajoutée des NLP (Natural Language Processing) dans le cadre de la fintech aura un apport significatif pour le client et l’organisation dans l’opérationnel et la rapidité de prise de décision.
L’enjeu environnemental reste également au cœur des préoccupations liées à l’IA et demeure un enjeu d’envergure pour lequel des sujets comme les smart cities ou le cloud apporteront un éclairage. A cet égard, David GURLE, CEO et fondateur d’HIVENET a réalisé l’exploit d’un mariage durable et qualitatif entre stockage et données via le cloud distribué. La nécessité de développement de modèles moins énergivores et un accent particulier sur les LLM sera aussi au cœur de la programmation.
Parmi ses secteurs de prédilection, le salon entend également prioriser la santé, puisque comme l’affirmait Emmanuel MACRON lors de son allocution à l’institut Gustave ROUSSY le 4 février, ce secteur est un terreau d’opportunité pour « révolutionner les choses » dans l’IA.C’est donc au sein du Palais des Festivals et en dehors des nouvelles chairs d’excellence ou de Saclay que l’IA sera explorée. A cet égard, IA, modèles de fondation en biologie avec Jean-Philippe VERT, CEO chez BIOPTIMUS ou conception médicamenteuse avec Ricardo GAMINHA PACHECO d’Insilico Medicine auront leur place dans la programmation du salon.
Enfin, en adéquation avec la vocation pédagogique d’adoption de l’IA prônée par le Sommet pour l’Action sur l’IA, la troisième journée du salon partagera des conférences, ateliers liés à l’éducation, la créativité, l’action publique voire la robotique incarnée par Oversonic Robotics et RoBee. Rendez-vous du 13 au 15 février 2025 afin de découvrir les 320 speakers internationaux, 250 sessions et 220 exposants du salon !
