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Thomas Meunier et Olivier Raulin vont relancer DFi

Son opération de LBO étant enfin finalisée, DFi modifie fin octobre sa gouvernance. Thomas Meunier prend la présidence de l’intégrateur IT francilien qui a renouvelé son pacte d’actionnaires. DFi aurait abandonné l’idée de trouver un repreneur et il envisagerait des acquisitions pour réaliser 250 M€ d’ici 5 ans.

Dans le cadre du LBO, les fondateurs DFi ont cédé le 22 octobre 2020 leurs parts à un nouveau pacte d’actionnaires qui prend le contrôle de l’intégrateur IT francilien (92). Il se compose de Thomas Meunier (en photo), le directeur des opérations de DFi depuis 2016 via T2M Consulting, qui en prend la présidence, d’Olivier Raulin, qui devient directeur général, et des membres du comité de direction (messieurs Besnard, Chaput et Mekhaemar). Ils sont associés à Martek, un groupe d’investissement français contrôlé par la famille Katz. Jean-Rémy Pichon, l’ex-PDG de DFi depuis 2005, ne fait plus partie du nouveau pacte d’actionnaires.

DFi peine à redevenir rentable…

Cette opération capitalistique est une bonne nouvelle pour DFi. Le LBO survient alors que l’intégrateur IT francilien était en perte de vitesse depuis plusieurs années. Son chiffre d’affaires a beaucoup reculé depuis 2015 et l’entreprise n’est guère profitable. Sur le dernier exercice connu de DFi, celui clos fin mars 2019, son chiffre d’affaires était de 63,4 M€ (-8%) pour une perte de 274 K€, contre 66 M€ à fin mars 2018 et moins de 70 M€ à fin mars 2017. De mauvais chiffres et une absence de perspectives qui ont sans doute découragé plus d’un repreneur potentiel, malgré le processus de vente initié début 2019 par DFI.

… Mais ambitionne de réaliser 250 M€ à l’horizon de 5 ans

Le nouveau pacte d’actionnaires de DFi ambitionne néanmoins de réaliser 250 M€ à l’horizon de 5 ans en Europe avec 500 collaborateurs. Impossible en l’état, sauf si les actionnaires de l’intégrateur IT francilien dispose de fonds conséquents pour réaliser une ou plusieurs acquisitions en France et à l’étranger. Une telle annonce montre que DFi aurait finalement abandonné l’idée de trouver un repreneur semble-t-il.

Sur le plan opérationnel, l’opération capitalistique de DFi signe l’accélération d’une stratégie basée sur 3 piliers : proposer les chemins désenclavant des technologies IT legacy ; moderniser, automatiser et digitaliser les applicatifs métiers ; devenir un leader sur les périmètres IoT, gestion des données et Intelligence Artificielle (AI).