Accueil IA-Intelligence Artificiellle LLM Optimizer : Adobe parie sur l’IA pour redéfinir le SEO

LLM Optimizer : Adobe parie sur l’IA pour redéfinir le SEO

© Adobe Stock

Adobe lance LLM Optimizer, un outil conçu pour améliorer la visibilité des marques dans les réponses générées par l’IA (ChatGPT, Claude, Gemini, etc.). À l’heure où le trafic issu des IA conversationnelles explose, cette nouvelle approche marketing soulève des questions stratégiques et éthiques.

Visibilité IA plutôt que SEO

Pour exister en tant que marque sur le web ces dernières années, il était impératif de travailler sa stratégie SEO afin de séduire l’algorithme de Google. Aujourd’hui, c’est par le biais des IA conversationnelles qu’il faut savoir se faire remarquer.

L’outil élaboré par Adobe fournit des recommandations de contenu ou techniques, identifie des mots-clés stratégiques et permet une comparaison facile avec la concurrence. Il évalue même le gain de trafic potentiel en valeur monétaire, pour hiérarchiser les actions.

Les fonctionnalités clés

LLM Optimizer propose un suivi en temps réel de la manière dont une marque est présentée dans les interfaces IA. Elle offre également l’identification des requêtes les plus pertinentes par secteur, une détection des lacunes, des suggestions fondées sur des critères propres aux LLM comme l’exactitude, l’autorité et la pertinence. Enfin, cette IA donne la possibilité d’appliquer tous ces changements et recommandations en un seul clic, qu’il s’agisse de code ou de contenu.

Transparence et enjeux éthiques

Contrairement au SEO classique qui lui est basé sur les moteurs de recherches traditionnels, les LLM fonctionnent sans indexation ouverte, ce qui soulève des questions sur la provenance et la légitimité des réponses générées. Des utilisateurs pourraient s’inquiéter de voir des marques « optimiser leur image » directement dans les IA, sans contrôle extérieur sur les sources.

Adobe assure s’inscrire dans des cadres compatibles avec les exigences des entreprises, avec des intégrations possibles pour les agences et les systèmes tiers. Cependant, des questions restent ouvertes sur la transparence et la déontologie autour du contenu optimisé pour les IA.