Jusqu’à 200 000 emplois pourraient être supprimés par l’IA dans les 3 à 5 prochaines années à Wall Street, affirme une étude de Bloomberg Intelligence révélée le 9 janvier.
L’ensemble des banques mondiales serait concerné par ces destructions d’emplois. L’étude, qui repose sur des données collectées auprès des responsables de l’information et des technologies, prévoit une réduction de 3 % des effectifs. Près d’un quart des 93 personnes interrogées envisagent une baisse plus importante, comprise entre 5 % et 10 % de l’effectif total, les plus grandes banques étant les premières touchées.
Selon Bloomberg, les services administratifs, intermédiaires et opérationnels seraient les plus menacés. Les opérations de service client pourraient également être affectées, car les chatbots deviennent performants pour gérer Ces fonctions. Les tâches liées à la connaissance du client apparaissent également vulnérables. « Tous les emplois impliquant des tâches routinières et répétitives sont menacés », précise l’étude. “Cependant, l’IA ne les éliminera pas complètement ; elle entraînera plutôt une transformation des effectifs. »
Des bénéfices à la clé
Les analyses montrent des changements profonds, qui se traduiront par une amélioration des bénéfices. “En 2027, les banques pourraient voir leurs bénéfices avant impôts augmenter de 12 à 17 % par rapport à ce qu’ils auraient été autrement, ce qui ajouterait jusqu’à 180 milliards de dollars à leur résultat net combiné, grâce à l’augmentation de la productivité favorisée par l’IA. 8 répondants sur dix s’attendent à ce que l’IA générative augmente la productivité et la génération de revenus d’au moins 5 % au cours des trois à cinq prochaines années“.