Accueil Enquête Les banques s’appuient sur les startups pour réussir leur transformation numérique

Les banques s’appuient sur les startups pour réussir leur transformation numérique

Une étude intitulée “L’Innovation dans la banque de détail” révèle que les banques ont déjà largement adopté la numérisation et les nouvelles technologies. Trois-quarts d’entre elles (73%) voient la collaboration avec les start-ups comme la meilleure façon d’exploiter les nouvelles technologies.

La huitième étude menée auprès des banques par l’Efma (organisation mondiale qui regroupe 3 300 entreprises de services bancaires) et Infosys Finacle (solutions de transactions bancaires) indique que les technologies les plus révolutionnaires sont le Big Data et l’analyse de données. 79% des banques confirment qu’elles ont désormais un impact important et  ce pour les deux années à venir. Suivent de près la mobilité et les technologies portables (« wearables ») (75%) ainsi que les API ouvertes (69%).  Les API ouvertes sont perçues comme une évolution majeure dont l’impact sera important dans les deux années qui viennent. Et ce, d’autant plus que les nouvelles règles de mise en conformité au niveau local vont forcer les banques à ouvrir leurs systèmes de paiement.

Enfin, on notera qu’un cinquième des banques a lancé ou souhaite lancer une banque exclusivement en ligne,  dans une stratégie de gestion de leur transformation numérique.

32% investissent dans les startups

73% des banques considèrent que travailler avec des start-ups innovantes est la meilleure approche pour accéder à des technologies de rupture. Dans les faits, 41% des banques disent collaborer avec des start-ups en tant que fournisseurs, 32% font des investissements directs dans des start-ups et 27% gèrent des accélérateurs ou incubateurs.

Cependant, comme l’analyse Vincent Bastid, CEO d’Efma, les banques «  sont freinées par leurs anciens systèmes existants et toujours divisées sur la façon de mener à bien leurs investissements ». Selon la moitié des banques interrogées, les environnements technologiques existants sont le plus grand obstacle à la transformation numérique, suivi d’un manque de vision commune (44%), et d’un manque de compétences et d’expertise (38%).