Accueil Etudes Les 5 tendances de l’environnement numérique de travail

Les 5 tendances de l’environnement numérique de travail

Olaf Lorenz, directeur général marketing international de Konica Minolta business solutions Europe. Crédit: Konica Minolta
Olaf Lorenz, directeur général marketing international de Konica Minolta business solutions Europe. Crédit: Konica Minolta

En 2023, le recours à la technologie digitale au travail pour garantir la productivité et la satisfaction des collaborateurs, ainsi que la rétention et l’attraction des talents, va se poursuivre.

Konica Minolta a identifié 5 grandes tendances qui vont influencer et définir le lieu de travail digital en 2023, à l’heure où les entreprises cherchent à rester rentables et compétitives, tout en satisfaisant à l’évolution des attentes et des besoins des employés, ainsi qu’à la pénurie de compétences. « Le bureau numérique gagnera en importance en 2023 et au-delà, analyse Olaf Lorenz, directeur général marketing international de Konica Minolta business solutions Europe. Les attentes croissantes en matière de développement durable et d’environnements de travail hybrides et flexibles vont se traduire par une pression plus forte sur les services informatiques et un recours accru à l’automatisation. »

  1. L’importance croissante des outils de communication et de collaboration à l’heure du travail hybride

Le passage au travail hybride a mis en évidence l’inadéquation des solutions de communication anciennes comme la messagerie électronique face aux besoins accrus de collaboration en ligne. Les solutions de collaboration comme Microsoft Teams sont devenues essentielles au travail et à la collaboration à distance.

  1. Les salariés souhaitent plus de flexibilité en termes d’horaires et de lieu de travail

Conscientes de la « grande démission » qui a suivi la pandémie de Covid-19, les entreprises doivent offrir la meilleure expérience possible pour assurer la satisfaction et l’engagement de leurs employés actuels, tout en attirant de nouveaux talents. 31 % des salariés européens ont déjà changé d’emploi au cours des deux dernières années, selon l’étude « L’état du travail hybride en 2022 : Europe » d’Owl Labs. Et parmi les principaux motifs de refus d’une offre d’emploi figure l’absence de flexibilité au niveau des horaires (37 %) et du lieu de travail (28 %). Les entreprises qui offrent un meilleur équilibre vie professionnelle-vie privée grâce à des modèles flexibles satisfont leurs employés, attirent de nouveaux talents, améliorent leur productivité et restent compétitives.

  1. L’IT-as-a-Service pour une plus grande flexibilité

L’IT-as-a-Service permet d’éviter les dépenses d’investissement initiales élevées tout en offrant des coûts de maintenance et de mise à niveau relativement prévisibles et abordables. L’entreprise peut facilement augmenter ou réduire ses capacités IT pour répondre à ses besoins.

Le desktop-as-a-service fournit un bureau virtuel. Le bureau virtuel moderne, qui a grandement facilité le télétravail pendant la pandémie de Covid-19, s’affranchit des restrictions géographiques et propulse la tendance au travail hybride dans de nombreux secteurs. Et lorsqu’un employé quitte l’entreprise et n’a plus besoin d’accéder aux données, les autorisations peuvent être révoquées rapidement et facilement, ce qui rend le système sécurisé et rentable.

  1. Réaliser des économies grâce à l’IA et l’automatisation

Grâce à l’explosion de la disponibilité des données sur le lieu de travail, l’intelligence artificielle (IA) offre de nombreuses possibilités d’automatiser les flux de travail et de réaliser des économies, en réduisant les coûts et en utilisant mieux le temps des employés qualifiés. L’automatisation robotisée des processus (RPA) permet à l’IA de prendre en charge des processus qui sont souvent des tâches répétitives et laborieuses. L’analyse vidéo est un autre aspect important de cette automatisation, offrant de nombreuses applications potentielles.

  1. Une réglementation plus stricte en faveur du développement durable

L’Union Européenne a approuvé fin 2022 la future directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD). Elle exige que les organisations fassent un rapport annuel sur leur gouvernance, leurs impacts sociaux et environnementaux et les risques liés à leurs activités. Elle s’appliquera progressivement de 2024 à 2028 à différentes catégories d’entreprise.

Et la pression grandissante exercée par des lois spécifiques et les attentes en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) vont soumettre les organisations à une surveillance accrue.