La dernière étude du ministère du Travail réalisée par l’AFPA, avec le soutien de la CNIL, de l’AFCDP et de l’ISEP, souligne que le métier de DPO est en forte évolution. 4 ans après l’entrée en vigueur du RGPD, quel est le profil type du délégué à la protection des données ?
La troisième édition de cette enquête réalisée auprès de 1 811 DPO permet de réaliser un profil type actuel du DPO. On y apprend qu’une grande majorité, de 72 %, exercent leur fonction comme DPO interne, que les hommes et les femmes sont également représentés, âgés de 40 ans et plus (63%) et issus d’une formation supérieure de niveau 7 ou 8. 55 % ont une ancienneté dans la fonction de 2 ans et moins.
Des profils plus diversifiés
Le nombre de DPO a bien augmenté, passant de 21 000 en 2018 à 28 810 en 2021. Leurs profils se sont diversifiés : 47 % sont issus d’autres domaines d’expertise que le juridique ou l’informatique (+ 12 points depuis 2019), venant de fonctions administratives et financières, de la qualité, ou de la conformité-audit.
1/3 n’a suivi aucune formation Informatique et Libertés/RGPD depuis 2016
Les DPO sont-ils satisfaits de leur vécu professionnel ? Si 87 % sont convaincus de l’utilité de leur fonction, moins sont satisfaits de l’exercice de leur fonction (58 %). Les DPO restent motivés (67 %), même si 42 % d’entre eux disent exercer cette fonction de façon isolée de leurs pairs, et qu’un tiers n’a suivi aucune formation Informatique et Libertés/RGPD depuis 2016 (+ 7 points). D’ailleurs, 44 % estiment avoir besoin d’une formation complète de DPO.