“Une très grande majorité (68%) des dirigeants français estiment que leur modèle économique actuel ne sera plus viable d’ici 10 ans contre 42% dans le monde“, affirment les derniers résultats du 28e Global CEO Survey de PwC réalisée auprès de 4 701 dirigeants internationaux. L’IA et les démarches RSE visant la durabilité sont les moteurs des transformations actuelles et à venir.
.”56 % des CEO déclarent que l’IA générative a permis à leurs employés d’utiliser leur temps de manière plus efficace. 32 % ont remarqué une augmentation de leurs revenus et 34 % de leur rentabilité” révèle l’étude.
“Les PDG français ont une plus forte propension que les autres CEO mondiaux à penser que la GenAI va améliorer l’efficacité de leurs collaborateurs. Ils représentent même une majorité (62 %) alors qu’ils ne sont que 38 % en Allemagne et 57 % aux États-Unis” relève note l’étude. Les dirigeants français se distinguent également par le fait qu’ils sont 54% à estimer que la GenAI va augmenter leur rentabilité au cours des 12 prochains mois.
“Les prises de position fortes des représentants de l’État sur ce sujet avec l’organisation du sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle organisé les 10 et 11 février, l’accompagnement des ETI dans le développement de la GenAI par Bpi et France 2030, ou les impacts de rapports plus anciens (“Donner un sens à l’intelligence artificielle (IA) de Cédric Villani par exemple), peuvent expliquer cette maturité plus forte des entreprises françaises” expliquent les auteurs.
Les risques cyber constituent la première inquiétude des décideurs en France, (39 %), devant la raréfaction des compétences clés (34 %) et la volatilité macroéconomique (31 %).
Investir pour la durabilité
Par ailleurs, les dirigeants se distinguent également par la volonté de réaliser des investissements durables. Cette nécessité est une réponse à un triple dilemme. “À savoir garantir un approvisionnement énergétique fiable, réduire les émissions et diminuer les coûts. Certaines organisations deviennent productrices et des consommatrices de leur propre énergie” analysent les auteurs.
Cependant, ils pensent (44 %) que la complexité réglementaire est un frein à leur développement comparativement à leurs homologues européens (31%) qui opèrent pourtant dans un environnement très similaire. “Sans surprise, cet aspect est perçu différemment de l’autre côté de l’Atlantique avec seulement 15% des CEO qui considèrent les textes réglementaires comme un frein“.
