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La “cybersécurité” dans le top 5 des risques majeurs selon le Forum de Davos

Le risque cyber est classé au 5e rang des risques mondiaux pour 2024 et au 4e rang dans les 2 ans pour le Forum économique mondial qui a ouvert ses portes ce jour, dans son rapport annuel Global Risks Report.

Le rapport qui surprend par ailleurs en plaçant en 1ère place dans les 2 ans les risques liés à l’IA et à la manipulation de l’information générés par  l’intelligence artificielle, devant les risques climatiques, de conflits armés , de crise économique etc…

L’étude est basée sur le recueil, entre le 4 septembre et le 9 octobre, de l’opinion de 1490 experts de  l’Université, des affaires, de gouvernements. Elle analyse les risque à court terme (dans les 2 ans) et à long terme (dans les 10 ans). 

La French Tech présente à Davos

Conscient de cette actualité, Emmanuel Macron est accompagné à Davos d’une délégation se startups, lauréates du programme gouvernemental French Tech 2030 , dont l’éditeur de solutions de cybersécurité Gatewatcher. Son CEO, Jacques de La Rivière, commente : « En tant que startup qui intègre depuis des années l’Intelligence Artificielle et notamment l’IA générative dans le cadre de nos solutions, nous observons de près les évolutions et nous nous engageons à garantir une utilisation sûre de cette nouvelle technologie. Nous avançons en effet vers un avenir où l’Intelligence Artificielle sera de plus en plus intégrée aux systèmes d’informations. »

4,55% du marché du crime, devant l’héroïne

Les attaques cyber représenteraient 4,55% du marché global du crime (entre le marché de l’héroïne, 4,08%  et celui de la cocaïne 4,82%), alors qu’elles n’étaient même pas citées dans le même panorama en 2021.

« L’adoption généralisée du cloud introduit de nouveaux niveaux de vulnérabilité et de complexité de gestion qui peuvent être ciblés par des acteurs malveillants.  Comme le souligne le rapport, la menace de l’insécurité cyber est renforcée par l’évolution des motivations qui sous-tendent ces attaques – de la criminalité monétisée aux troubles géopolitiques. Cependant, la manifestation de ces menaces reste inchangée. Les acteurs malveillants recherchent la bonne combinaison de vulnérabilités, de mauvaises configurations cloud et de privilèges d’identité qui leur permettent d’infiltrer et de traverser l’infrastructure cyber. » commente Bernard Montel, Directeur Technique EMEA et Cybersecurity Strategist chez Tenable.

La menace progresse dans les 2 ans et se relativise à long terme, selon le rapport

Risques  accrus dans les 2 ans  (court terme) – Le paysage évolue dans les 2 ans: les risques de désinformation notamment liées à l’IA passeraient à la 1e place selon le rapport, à cause du contexte d’élections politiques sur la période, impliquant 3 milliards d’électeurs (Etats-Unis mais aussi Inde, Indonésie, Pakistan, Royaume Uni…).

Sur cette période, les cyberattaques avancent d’une place, pour occuper la 4ème.

Relativisation du risque Cyber à long terme (10 ans)

En 2034, Selon le rapport, Les risques climatiques et écologiques occuperaient les 4 premiers rang. les cybermenaces seraient reléguées au 8e rang, derrière celui des « migrations involontaires ».  Les risques liés à la désinformation liés à l’IA occuperaient les 4e  et 5e places. 

Informatique quantique, prochain choc mondial ?

L’informatique quantique fracturer les monopoles et les reconfigurer, pointe le rapport. Il indique que 64 Les acteurs criminels ont déjà lancé des attaques SNDL (« Store Now, Decrypt Later »), stockant des données volées en attendant la capacité de les décrypter grâce à l’informatique quantique. Selon le rapport, ces futures attaques pourraient paralyser « 65 grandes ou globales  infrastructures », comme des banques ou hôpitaux.