Accueil Cybersécurité La cyberattaque contre Sopra Steria va lui coûter entre 40 et 50M€

La cyberattaque contre Sopra Steria va lui coûter entre 40 et 50M€

Alors que son plan de remédiation, lancé à la suite d’une cyberattaque en octobre, arrive à son terme, l’ESN Sopra Steria vient d’estimer le coût de la cyberattaque dont elle a été victime en octobre entre 40 et 50 M€.

Sopra Steria annonçait le 21 octobre avoir détecté une cyberattaque. Plus tard, elle précisait avoir été la victime d’une version jusque-là inconnue du rançongiciel Ryuk.
« Cette attaque a été rapidement bloquée grâce aux équipes informatiques et cybersécurité internes. Les mesures immédiatement mises en œuvre ont permis de contenir la propagation du virus à une partie limitée des installations du Groupe et de préserver ses clients et partenaires « , rappelle le communiqué.

Le plan de remédiation sécurisé prend fin

Sopra Steria annonce d’abord que le plan de remédiation sécurisé, engagé depuis le 26 octobre, arrive à son terme. « Les postes de travail, les serveurs de production et de R&D ainsi que les outils et application internes ont été progressivement relancés. Les connexions clients ont également été progressivement rétablies« , précise-t-il.

Un impact financier estimé entre 40 et 50M€

Le groupe chiffre l’impact brut négatif sur la marge opérationnelle compris entre 40 M€ et 50 M€, précisant que les couvertures assurances dont il dispose contre les risques cyber s’élèvent, quant à elles, à 30 M€. « L’activité commerciale du 4ème trimestre ne devrait pas être significativement affectée par cet événement« , prévoit-il.

Néanmoins, après intégration des éléments ci dessus, Sopra Steria anticipe pour l’exercice 2020 un chiffre d’affaires en recul organique de 4,5 % à 5,0 % (précédemment « entre 2 % et 4 % »), un taux de marge opérationnelle d’activité de l’ordre de 6,5 % (précédemment « entre 6 % et 7 % ») et un flux net de trésorerie disponible compris entre 50 M€ et 100 M€ (précédemment « entre 80 et 120 M€ »).

Sopra Steria rappelle qu’il n’a pas constaté de fuite de données ou de dommages causés aux systèmes d’information de ses clients.